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21 mars 2020 6 21 /03 /mars /2020 15:27

Avec les mots suivants : Chien, astre, rose, Butterfly, bicyclette, contemporain,  barbe, étoile, tulipe, plume, manger, équitation, colombe, versicolore.

Il était une fois, un chien au magnifique pelage versicolore qui vivait sur un astre ou les roses et les tulipes étaient les seuls végétaux qui poussaient grâce à la lumière d’une étoile voisine. Le chien voulait manger une colombe à barbe, hélas, à chaque fois qu’il tentait de l’attraper, il ne réussissait qu’a lui arracher des plumes. Il essayait de parvenir à ses fins en la pourchassant avec une bicyclette à l’allure contemporaine. Un jour un butterfly passa et lui demanda s’il voulait qu’il lui apprenne l’équitation ; il lui répondit volontiers, mais, malheureusement il n’y avait pas de cheval sur cet astre. Depuis ce jour, le chien affamé se résigna à s’occuper des magnifiques fleurs tout autour de lui.

Thomas, 4C

Prendre quelques pétales de roses,

Ajouter une plume de colombe,

Verser quelques astres versicolores

Agiter fortement.

Battre l’ensemble avec une vingtaine de tulipes fraiches et une à deux cuillerées de barbe à papa selon que le degré de sucre que vous souhaitez.

Décorer avec quelques étoiles bien choisies

Alors invitez vos amis, vos collègues d’équitation ou de bicyclette et créez un décor de table contemporain

Peut-être qu’un invité vous offrira un batterfly royal ou un bouquet de batterflies multicolores et vous le remercierez pendant que le chien mangera la pâtée du chat.

J Bicrel

Le caméléon versicolore admire cet astre de bienveillance qu'est la Lune, avec ce chien, tenant une rose et une tulipe dans sa gueule, cette colombe avec un papillon ! buterfly, l'avait appelé l'homme à la barbe qui fait de l'équitation. Dans les villes et les campagnes, cet astre brille sur cette époque contemporaine, seuls les êtres ayant faim, et donc voulant manger, ne la voient pas. La Lune, aussi belle qu'une colombe, avec la grâce d'une plume est si magnifique qu'une ballade en bicyclette serait parfaite pour apprécier cette douce lueur, la Lune étant là pour briller de tous ses éclats pour nous guider et illuminer nos chemins même dans la nuit noire.

Maxence, 4C

 

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21 mars 2020 6 21 /03 /mars /2020 15:07

Je serais un MOUSTIQUE et j’aurais un plaisir tout spécial à piquer les humains aux endroits les plus sensibles, là où frottent les vêtements, dans le creux des membres, au bout des doigts ou sur les paupières. Ce serait bien sûr méchant mais rien ne le serait trop pour me venger de la baffe qui un jour me trouverait trop lent, trop lesté de sang.

Je serais l’UNIVERS et le big bang m’aurait bien fatigué…. écrivait Hervé LAROCHE, Je serais… (2003, éditions Arléa)

 

à sa manière, ...

Je serais le soleil pour éclairer les planètes. J’illuminerais les bâtiments, les arbres, les montagnes et les humains. Mais comme je ne pourrais pas éclairer tout en même temps, je laisserais parfois ma place à la lune et ses amies les étoiles qui vous amèneraient l’obscurité. Pendant une longue partie de l’année, je donnerais la chaleur que je produirais pour vous réchauffer mais après ce serait à vous de vous débrouiller seuls. Et dans plusieurs milliers d’années, je m’éteindrais pour toujours et je vous manquerais beaucoup. 

Charline, 4C

 Je serais une horloge avec de grandes aiguilles noires. Je donnerais l'heure à ceux qui le veulent et je stresserais ceux qui sont en retard. Je rappellerais au gens de se dépêcher ou de prendre leur temps. J'apprendrais la lecture de l'heure à la petite dernière et grâce à moi ses parents seraient fiers d'elle.

Je serais une photo bien encadrée et accrochée au milieu du salon. Je montrerais à tout le monde la passion de la grande de la famille. Je leur montrerais ses talents équestres. Tout les jours elle serait fière en me regardant. Elle se souviendrait de ce jour où tout était parfait et grâce à moi jamais elle ne l'oublierait.

Sara, 4C

Je serais une une danse dans laquelle je raconterais une histoire. Dans celle-ci j’exprimerais la haine ; la haine de celle qui s'est fait battre par son conjoint. Il y aurait deux personnes à danser sur une musique qui s’intitule "Another Love". Je serais une danse contemporaine. Comme costume la danseuse porterait une longue robe blanche. Au fur et à mesure de la musique, j’essayerais de faire ressentir mes émotions au public. Bref, je serais pleine d’émotion, de tristesse et de joie à la fois. J’espère que je plairais au public car j'y travaille depuis longtemps.. 

Loane, 4C

 

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16 mars 2020 1 16 /03 /mars /2020 14:46

Dans Trente autoportraits sur mon lit de mort, Eric Chevillard écrit :

 « C’est moi, à l’âge où tout est joué, dit-on, la personnalité acquise ne changera plus. (…) Déjà fuyant et peu sociable, je joue seul à colin-maillard dans la chambre de mes parents. 

C'est moi, à l'âge de dix ou douze ans, difficile à dire, sur le coup de midi en tout cas. Les rayons du soleil tombent verticalement, je suis comme auréolé de lumière et mon chien est couché à mes pieds. J'avais gardé souvenir d'une enfance craintive et bien moins triomphante. Mais cet autoportrait […] prouve, tout compte fait, que je dominais parfaitement la situation. Je dessinais du matin au soir — aussi était-il trop tard pour être Mozart et trop tôt pour être Rimbaud."

Suivons l'exemple !

 

C’est moi à l’âge de cinq ans, en dessous d’un pommier, avec ma grand-mère. J’ai l’air énergique et contente.

C’est moi à l’âge de sept ans qui conduisait le tracteur rouge avec une remorque de foin. J’étais heureuse d’avoir conduit le tracteur sans avoir fait tomber de botte de foin.

C’est moi à l’âge de huit ans avec ma marraine sur la plage. On semblait contente d’être toute les deux. On profitait du soleil qui rayonnait sur nous.

C’est moi ma famille, Mickey et Minie, il y a trois ans à Disneyland Paris. Je semblais heureuse d’être avec ma famille.

Mathilde, 4C

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16 mars 2020 1 16 /03 /mars /2020 14:15

Francis Ponge écrivait aux lecteurs du Parti pris des choses « Je propose à chacun l’ouverture de trappes intérieures, un voyage dans l’épaisseur des choses, […]une révolution […] comparable à celle qu’opère la charrue ou la pelle, lorsque, tout à coup et pour la première fois, sont mises au jour des millions de parcelles, de paillettes, de racines, de vers et de petites bêtes jusqu’alors enfouies. »

Depuis que j'ai ouvert un œil ce matin, j'ai vu :

- mon réveil qui indique 6h50 mn.

- mon frigo où je vais prendre mon yaourt.

-mes habits pour m'habiller.

-la nuit dehors.

-mon car arriver.

-le collège.

-mes amies.

-mon professeur arriver.

- l'heure de cours passer.

-le CDI.

-l'heure défiler.

-le plateau qui m'attend.

-une table qui se libère.

-mon pain qui reste sur le plateau.

- ma cousine dans la cour.

Anaïs, 4C

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6 avril 2019 6 06 /04 /avril /2019 16:55

Nous posions les derniers cartons dans notre nouvelle maison : le manoir de mon oncle Hubert. 

« Il est énorme ce manoir ! » cria Jérémy. Quand tout à coup la sonnette sonna, j’ouvris et à ma plus grande surprise, il n’y avait personne mais je découvris un paquet plat et rectangle. Il était marqué dessus : « Famille Martin, 2 rue des Fleurs Bleues ». Je le ramassai, le posai sur la table basse et l’ouvris. Il y avait à l’intérieur un cadre rouge écarlate avec des trous, je le retournai et vis au dos un petit mot :

« Faites-en bon usage. »

Il n’y avait pas de signature car un trou l’avait déchirée. Je le reposai sur la table basse, mis le morceau de papier à la poubelle et montai déballer les cartons. À l’étage je trouvai Rose et Jérémy et leur dis :

« Les enfants pourquoi n’allez- vous pas jouer à la balançoire dehors ? »

Ils coururent à la balançoire pour y jouer. Il était environ 16h30, nous avions fini les cartons Hélène et moi. Elle alla voir les enfants dehors. Pendant ce temps, je passai le balai. Je vis sur le mur une trace blanche, comme si un tableau avait été détaché de cet endroit. Je n’y prêtai pas grande attention. Mais quand je vis que la trace s’agrandissait, je pris peur. Le soir même, après avoir mangé, je vis le cadre que j’avais ouvert dans la journée retourné sur le bord de la fenêtre, alors que je l’avais laissé sur la table basse. Je demandai à Hélène et aux enfants si c’étaient eux qui lui avaient changé de place. Ils me dirent que non. Je le retournai et vis le portrait d’un homme effrayé, les mains sur le visage. Le tableau n’était plus rouge et déchiré. En relisant le mot à l’arrière je pus lire le nom de celui qui l’avait signé : V. Schelcher.

Cela ne me disait rien, mais je me mis à penser à la trace blanche sur le mur. Je montai voir et posai le cadre dessus. Le cadre était exactement de la même taille et il tenait tout seul. Je résolus d’en parler à Hélène quand, arrivé à la porte, je sentis un souffle dans mon cou. Je me retournai et vis le cadre vide. J’entendis un souffle de soulagement vers la porte.

« Il y a quelqu’un ? demandai-je, cela ne me fait pas rire ! »

J’avais l’impression que l’on m’observait et que quelqu’un bougeait dans la maison, mais ça ne pouvait pas être Hélène ni les enfants car ils étaient dehors. Tout d’un coup, plus aucun bruit. Je revins dans la chambre et vis le tableau avec l’homme dedans. Je me dis que c’était juste mon imagination mais ça me paraissait bizarre.

Le soir même en me couchant je ressentis l’envie de revoir ce tableau, je courus dans la chambre. La porte ferma derrière moi, et la chambre devint rougeâtre et tout d’un coup le tableau bougea. Je me mis à trembler, à suer, je n’en revenais pas, je crus que je rêvais. Si je le disais à Hélène elle ne me croirait pas. Je n’arrivais pas à parler. Ça me paraissait inimaginable…

Jade, 4D

 

Je m'apprête à faire une petite sieste avant de retourner travailler, parce qu'en ce moment il faut que je travaille sur une œuvre, dans le but de la présenter au fameux concours qui se déroule à Paris dans trois jours.

Au fait, je ne me suis pas présenté. Mon nom est Tom Smith, je suis peintre depuis bientôt 30 ans. J'ai commencé à peindre sur de vraies toiles dès mes 10 ans, cela a été mon plus beau cadeau d'anniversaire.

Une fois ma petite sieste terminée, je m’apprête à reprendre mon travail : je prépare mon petit café habituel accompagné d'une brioche dorée, pour savourer tout cela en travaillant. Cela m'aide beaucoup à me concentrer. Peu après, mon café chaud et ma brioche sortie du four, je m'installe sur mon petit siège en velours devant mon fameux tableau.

Je commence à réfléchir à ma composition, je me mets en tête qu'une belle colombe majestueuse serait un beau sujet et qu'il plaira sûrement, enfin je l'espère, au jury. Je m'attelle donc au dessin et je commence par dessiner la petite tête avec de jolis yeux bleus, puis le buste avec de belles plumes blanches.

Fier de mon travail, je fais une pause pour prendre mon café qui est posé sur ma petite table basse et j’en bois une gorgée, quand tout-à-coup j'entends un énorme vacarme provenant de ma cuisine. Je me précipite pour voir ce qu'il se passe. J'ouvre la porte et me rends très vite compte que le vase, un magnifique cadeau de ma grand-mère est étalé en mille morceaux par terre. Je réfléchis une seconde et me mets en tête qu'il ne me reste pas beaucoup de temps pour ramasser les éclats de verre et que je rangerai tout ça plus tard.

Je retourne vite dans mon atelier pour me remettre au travail et là, j'ouvre très grand les yeux, me les frotte : est-ce que j’hallucine ? Le dessin que j'avais commencé a disparu !

Je jette un coup d'œil dans le salon attenant, une sueur froide dégouline de mon front, l’inquiétude me dévore : suis-je fou ? Ai-je des hallucinations ?  Et, là, sur ce canapé, que vois-je ?  Oh !

Je n'ose raconter la suite de cette scène invraisemblable. Personne ne me croirait. D’ailleurs, tout cela s’est-il vraiment passé ? Je voudrais bien ne plus jamais y penser.

Eloise 4D

 

Assis sur ma chaise bancale, même si elle n'était pas fort agréable, je repris mon travail. Pour moi, cette peinture était magnifique, elle commençait à ressembler à un oiseau. Cet oiseau me rappelait des souvenirs avec ma femme décédée le mois dernier. Elle avait perdu la vie dans un accident, j'étais le conducteur, moi-même j'avais perdu la mémoire.

 

Quand j'eus fini l'aile de l'oiseau, j'allai chercher dans un tiroir de l'encre bleue,  je cherchai puis je trouvai l'encre mais je découvris une drôle de boîte,  posée sur le bocal, je la pris. Elle m’intriguait, et même elle ne m’inspirait pas confiance. Elle n'avait aucune ouverture ! Je la laissai de côté.

Après que j'eus terminé la finition de l'oiseau, j'accordai plus d'attention à cette boîte, j'essayai de l'ouvrir mais en vain. Aucune possibilité ! Je pris une loupe et je remarquai un cercle fixé à l’arrière de la boîte. J'appuyai dessus et elle s'ouvrit. Il n'y avait dedans qu'un bouton vert qui prenait toute la largeur de la boîte. Le lendemain soir, après toute une nuit de réflexion, je décidai d'appuyer sur le bouton. Je ne remarquai rien d'étrange. Je repris  ma toile.

Après avoir fini le fond de mon tableau, je remarquai que la tête de l'oiseau se déformait et commençait à prendre le visage d'une personne  humaine. Ce visage ressemblait de plus en plus à quelqu'un que je connaissais mais je ne me rappelais plus de qui il s’agissait. J'essayai de recréer la tête de l'oiseau mais ce visage se remettait en permanence sur la toile. L’inquiétude commença à m’envahir. Quelques heures plus tard, je reconnus ce visage : c'était celui de ma femme ! 

Désemparé, je repris la boite au bouton vert et j'aperçus un haut-parleur placé en dessous du bouton. J'appuyai dessus et j'entendis la voix de ma femme. Elle me parlait de son décès, à cause de moi, j'en étais le responsable et elle allait me faire souffrir. Je me demandais comment elle avait fait pour envoyer ce message mais ce n'était pas le plus important. J’étais en danger ! Je me mis à trembler, à transpirer, je craignais le pire  à venir. Tout en réfléchissant à la menace qui me guettait, je distinguai une arme blanche, repliée dans l'aile de l'oiseau. Tout de suite je compris qu'elle voulait me tuer et je m’affolai. Je pris la boîte et la cassai en mille morceaux. J’y découvris un minuteur, je l'arrêtai.

Alors ma peinture reprit ses formes, l'arme blanche disparut et le visage de ma femme aussi.

Le jour du vernissage, j’observais particulièrement les personnes qui regardaient ma toile à l’oiseau : tout le monde s’extasiait  devant l’harmonie des couleurs et la justesse du trait. Une femme en manteau noir s’arrêta longuement devant la toile puis se retourna et me dit : « Comme c’est étrange : on dirait qu’il y a un minuteur dans la pupille de l’œil gauche de l’oiseau ! »

Théophile, 4 D

Cela faisait plusieurs jours que mon frère me parlait de cette balade au bord de l’eau, le bruit relaxant des vagues, l’air sans pollution, l’odeur de la nature… Ce jour-là arriva, je boutonnai ma veste et me rendis chez mon frère, qui m’attendait de pied ferme. Une fois partis, nous marchâmes entre les arbres et les buissons, dans des passages étroits et parfois même, les pieds dans l’eau. Une fois arrivés à « la grotte secrète » comme la nommait mon frère, nous nous allongeâmes sur son sol gravillonné pour contempler le ciel plein de nuages.

« Tiens regarde ! commença mon frère. Ce nuage ressemble beaucoup à un chat !

- Oh et celui-là à des chaussures à talon aiguille ! » enchainai-je.

Un moment de silence se fit entendre jusqu’au moment où nous nous exclamâmes en même temps :

« Celui-là à notre mère ! »

Une larme me vint à l’œil. Notre mère nous avait quittés quelques mois plus tôt. Avant ce moment tragique, elle s’était promis de veiller sur nous à tout moment. Nous continuâmes notre discussion, et le moment vint de partir. A ce moment précis je regardai une dernière fois le ciel rempli de nuages et interpellai mon frère :

« Regarde ! Le nuage qui ressemble à notre mère se rapproche ! Et il semble être plus coloré que tout à l’heure !

- Tu délires ! répliqua mon frère. Ce nuage se rapproche juste à cause du vent… »

Mon frère avait sûrement raison car le vent était violent ce jour-là mais cela n’expliquait pas que sur le nuage on puisse distinguer des nuances de beige… et puis il me sembla aussi entendre la voix de ma mère souffler : « Je veillerai sur vous à tout moment. » Pour le retour à la ville, nous reprîmes exactement le chemin pris à l’aller. A une forêt et deux ruisseaux de mon habitat, je me sentis suivi, je me retournai et vis ma mère au ciel, elle était gigantesque et me répétait « Je veillerai sur vous à tout moment »

« Guillaume ! Maman est là ! Et elle me parle ! » dis-je à mon frère.

Mon frère se retourna et m’expliqua que j’avais sûrement mal dormi cette nuit et que j’avais des hallucinations. Était-il aveugle et sourd où devenais-je fou !   C’était bien réel, j’en mettrais ma main au feu !

Juliette L 4C

Lors d’une conférence de presse, sur son métier et ses aventures, à Liverpool, le six mai à dix-huit heures trente, j’ai eu la chance de découvrir James Cook. Voici son histoire…

« Je m’appelle James Cook, je suis un grand peintre et je suis aujourd’hui présent pour vous raconter ma fantastique mésaventure.

Né à Nice et habitant en Irlande, j’allais tous les étés dans cette ville qui a bercé toute mon enfance. Elle est si belle, si chaleureuse et si ensoleillée. Quand j’étais plus jeune, j’adorais m’y promener, surtout dans les collines et dans les criques sauvages. Je m’amusais à peindre, et à dessiner ces oiseaux qui volaient au- dessus de ma tête. Ils me faisaient rire et quand ils faisaient des pirouettes dans les airs, cela me faisait rêver, sans oublier leurs chants magnifiques qui me rappelaient que l’été était vraiment féérique.

Maintenant, en y retournant tous les ans, cela me rappelle de beaux souvenirs, avec ce soleil si chaud qui me réchauffe la peau. Cela fait déjà trente ans que j’y retourne, je suis toujours dans la même prairie à regarder et dessiner les oiseaux.

D’habitude, je finissais toujours mes tableaux, mais cet été-là, l’été 1985, c’était impossible, je devais avoir perdu le rythme, après mon hiver vertigineux, je n’arrivais pas à terminer mon tableau. Pourtant, j’utilisais les mêmes pinceaux que d’habitude, de la même marque, les Raphaël orange numéro 00067 avec les mêmes peintures, de l’acrylique ou de la gouache. Mais, plus je peignais, plus mes figures disparaissaient de la toile. Cela ne pouvait être la faute de la toile, je l’avais achetée étant plus jeune, il y avait déjà de ça plusieurs années. Elle n’avait pourtant aucun défaut : elle était intacte et d’une blancheur extraordinaire, pour être restée aussi longtemps dans un placard. C’était d’ailleurs surprenant que celle-ci n’ait aucun défaut. Mais bon, ce n’est qu’un détail sans importance.

Je ne comprenais pourquoi la peinture disparaissait.

Au bout d’une semaine, c’était déjà la fin des vacances. Cette année-là, je décidai de ramener la toile avec moi pour essayer de trouver une explication. En rentrant chez moi dans mon studio en Irlande, je posai la toile sur mon chevalet. Je restai face à elle, dans l’incompréhension, je voyais encore mes tracés au crayon à papier. Puis, je regardai l’heure, il était déjà très tard. Je décidai d’aller me coucher et laissai la toile dans mon atelier.

En me réveillant le lendemain matin, je fus stupéfait : je vis des petites tâches de peinture bleue sur mon oiseau, elles étaient apparues durant la nuit sur les ailes. J’étais perplexe, je me demandais qui avait pu peindre mon oiseau durant la nuit. Chez moi, il n’y avait aucune trace d’effraction, tout semblait être à sa place. Une question me trottait dans la tête : qui savait que j’étais rentré de mon voyage en France ?

Après ce moment je réessayai de peindre l’oiseau, même si cela m’angoissait de toucher cette toile étrange. Mais rien de changé, aucune couleur n’était visible. Je laissai ce tableau de côté et repris d’autres peintures.

Plus les jours avançaient, plus les couleurs devenaient foncées et apparaissaient. Je ne comprenais pas comment, vu que je ne peignais pas la toile, cela me donnait des milliers de frissons qui tous les jours me parcouraient le corps.  Mes dents s’entrechoquaient, jusqu’à ce que je sorte de l’atelier où était conservée la maudite toile. Je me rendis à l’évidence : la toile se peignait toute seule ! L’oiseau était de plus-en plus vrai, de plus-en plus réaliste. Il était beau comme si on l’avait pris en photo et que la photo se développait sur la toile.                                     

Mes yeux se portèrent sur une photo de moi en train de peindre une toile. Je me rendis compte que la toile qui se peignait seule, se peignait aussi sur la toile blanche de la photo prise par ma tante ! On me voyait peindre le même oiseau avec le même matériel, et dans la même prairie. Mais comment cela était-ce possible ? Que devais-je faire ?... Aujourd’hui encore, je ne sais pas comment expliquer ce phénomène et c’est pourquoi je vous l’expose ici comme une énigme à résoudre. »

Lucie B, 4D    

Je faisais une croisière sur un ancien  bateau avec mes parents. Je logeais dans la chambre 312. Je m’étais fait des amis, ils étaient installés dans les chambres voisines.  Tous les jours, on sortait sur le pont jouer à cache-cache.

Ce jour-là je trouvai un téléphone noir avec une coque dorée, je ne savais pas à qui il appartenait. J’hésitai à  le prendre. Dans le téléphone, il y avait une centaine de numéros. A côté de ces numéros, il y avait des dates. Je me demandais à quoi elles servaient. J’appelai ma mère, je lui demandai si tout allait bien. Je regardai de nouveau le téléphone, et je vis que le numéro de ma mère y était enregistré. Je rentrai à mon logement. A l’entrée, il y avait le capitaine, mon père et le médecin. Je demandai à mon père où était passée ma mère, il me dit qu’elle était tombée par-dessus bord et qu’elle s’était noyée.

Le lendemain matin, j’appelai mon ami avec le téléphone que j’avais trouvé sur le bateau pour lui demander s’il pouvait venir jouer avec moi sur le pont. Je me rendis sur le pont et l’attendis. Au bout d’une heure, il n’était pas encore arrivé. Je décidai d’aller frapper à la porte de sa chambre. Son père m’ouvrit en pleurant et me dit que Marc était tombé sur le rebord de la table à manger, il n’y avait pas survécu. Je regardai le téléphone que j’avais trouvé et vis que le numéro de Marc y était enregistré.

Je dus me rendre à l’évidence : le nombre de personnes qui avaient reçu un appel était exactement le nombre de personnes qui étaient mortes !

J’essayai d’appeler mon ami de la chambre du dessus, il me répondit et vint me voir sur le pont du bateau. On commença à jouer à cache-cache, il alla se cacher. Quand je le trouvai, il ne bougeait plus et ne respirait plus. J’allai directement voir mon père, il vint avec moi voir mon ami, il me dit qu’il était décédé.

Je courus dans ma chambre en pleurant et jetai le téléphone par terre. Mon père vit le téléphone, et le prit. Il ne m’avait pas remarqué, j’étais sur mon lit. Il alla voir le capitaine, l’enjoignit d’appeler ma chambre.  Je répondis, il me demanda si j’allais bien. Je fus saisi d’angoisse, une sueur froide parcourut tout mon corps : avec quoi m’appelait-il ? il me dit qu’il appelait avec le téléphone que mon père lui avait apporté. Je raccrochai, je tombai et perdis connaissance.

Je sortis enfin d’un coma profond une semaine plus tard : ma famille était là guettant mon réveil. Plus jamais je n’ai entendu parler de cette histoire de téléphone.  Moi-même je préfère me taire de crainte qu’on me prenne pour un fou.

Théo 4D

Je me lève, regarde par la fenêtre : le soleil est déjà bien haut dans le ciel et rayonne de mille feux. Ce n’est pas un jour banal aujourd’hui, en effet, nous sommes le mardi 15 juillet et je célèbre mes 26 ans d’existence. J’ai donc pris un jour de congé pour profiter de ce jour.

Je n’avais pas prévu grand-chose mais je compte bien profiter. Il est 11 heures, la sonnette retentit. J’ouvre la porte : un livreur me remet un joli bouquet de roses rouges. Je referme la porte, pressée de découvrir le destinateur de ce cadeau, qui me va droit au cœur.  

Je trouve un petit mot glissé entre deux fleurs, non signé. Seule une phrase y est inscrite : « Je vous attends ce soir à 22 heures précise au 15 rue du Cerisier, Cergy-Pontoise 95654.

D’abord, je me réjouis qu’on m’invite le jour de mon anniversaire mais je trouve tout de même étrange que l’envoyeur ne se soit pas dévoilé. Après un moment d’hésitation, je décide de m’y rendre.

Il est vingt heures, je sors mon téléphone pour chercher l’adresse sur mon GPS. Aucun endroit ne correspond à l’adresse indiquée sur la carte. Seule un manoir porte le nom Manoir des Cerisiers et il est bien situé à Cergy Pontoise, comme indiqué sur le papier. Est-ce une mauvaise idée de m’y rendre ? Je ne sais pas.

Je décide de partir quelques minutes plus tôt pour arriver bien à l’heure. J’arrive devant le manoir vers vingt-et une heures cinquante-cinq minutes. A peine mon pied posé en dehors de la voiture qu’un affreux bruit retentit dans le manoir. Je remonte aussitôt dans la voiture et entrouvre ma fenêtre pour entendre ces sons étranges. Je me mets à transpirer de peur et à m’imaginer des dizaines de scénarios différents.

Malgré la peur immense qui s’empare de moi, je bondis de ma voiture et fonce sur le palier de ce manoir. J’ouvre la porte, là, je vois des gens danser. Cela ressemble à une grande boite de nuit. Un détail louche attire mon attention. Je décide d’aller explorer ce manoir. J’ouvre une trappe et me faufile à l’intérieur du grenier. Une sueur froide inonde mon corps et je reste immobile face à cette horreur. Une pomme de la taille d’une voiture est en train d’engloutir tout ce qui se trouve sur son passage.

J’aperçois une chaussure et un tee-shirt identiques à ceux de mon copain. Puis, plus aucun souvenir.

Emma, 4C

Un soir du 17 juin 2013, je fus invité avec ma femme et mes enfants chez des amis à Paris. Nous étions arrivés devant leur immense maison magnifique, le gazon était tondu à la perfection comme, dans un terrain de golf. L’intérieur était sublime et nous fûmes accueillis par mes chers amis. Notre hôte nous présenta notre chambre : dans la penderie, je remarquai des robes roses pailletées. Sur le bord de la table, devant une chaise, une bougie éclairait une épée et un glaive qui avaient appartenu à son père, un ancien militaire. Cette chambre en effet fut celle de son père.

Nous dînâmes dans le salon en compagnie de Max, leur chien. Vers 8h30 la sonnerie de la porte retentit, un homme habillé de noir se tenait devant la porte, il tenait une boite. Mon ami lui ferma au nez tellement il nous terrifiait. J’aperçus une carte sur le seuil de la porte. Cette carte appartenait à cet homme, il y était écrit « Agence du Porte Bonheur ». Pourquoi le congédier s'il apportait un porte-bonheur ?

J'en discutai avec ma famille et mes amis mais ils n’étaient pas d'accord de faire confiance à cet homme. Moi, je gardai sa petite carte trouvée sur le seuil de la porte : dessus il y avait un numéro de téléphone. Je décidai de composer ce numéro sans en parler à personne. Un homme à l’appareil me dit de venir à l'avenue Henri Martin puis il raccrocha aussitôt. Je n'eus même pas le temps de lui expliquer pourquoi je l'avais appelé.

Vers 9h, je quittais la maison pour aller au lieu de rendez-vous. L’homme qui avait sonné à la porte la veille était sur les marches de la maison, prêt à m’accueillir. Sans un mot, il me donna une boite légère et me fit signe de retourner chez mes amis. Tout cela était bien étrange. En rentrant à la maison, j'ouvris la boite. Elle contenait une pomme bien verte.

Vers 22 heures, il fut temps que j'aille me reposer et bien sûr j’emportai ma pomme porte-bonheur. Une fois que j'eus les yeux fermés, j'entendis le tonnerre par la fenêtre qui grondait aussi fort qu'il pouvait, un éclair traversa ma fenêtre et toucha ma pomme après un coup de foudre. Après cela le tonnerre disparut petit à petit. J'eus très peur, mes dents s'entrechoquèrent, prêtes à se briser entre elles, la sueur inonda mon corps. Je ne savais pas ce qu'il se passait et le pire c’est que ma pomme avait disparu ! Je fus alerté par une voix dans une chambre au tout dernier étage. Je courus, sans réveiller personne, le plus vite possible, Arrivé à la porte, je regardai par la serrure, je vis ma pomme « vivante » ! Elle m'avait vu elle aussi ! elle était horrible, affublée de jambes et de quatre bras . Elle me poursuivit jusqu'en bas de la maison. Je tombai « dans les pommes », c’est le cas de le dire, étourdi par l'effort.

Le lendemain matin, allongé sur le sol humide du salon, je sursautai quand je vis ma pomme près de la porte d'entrée, rétrécie comme quand le l'avais eue. Je courus jusqu’à la chambre de mes amis, je leur racontai toute la nuit que j'avais vécue mais ils ne me crurent pas et ils me prirent pour un fou. Je me demandais comment cela était arrivé. Je jetai ma pomme dans le jardin. J’avais eu une bonne leçon de ne jamais faire confiance à un inconnu. Ma famille et mes amis avaient eu raison. Je ne saurai jamais ce qu'il s'est vraiment passé cette nuit-là et croyez-moi, je préférerais l’oublier.

 

Killian, 4D

Je m'appelle Maurice et je vis avec mon père agriculteur, dans une ferme où dominent des allées de pommiers.

                Aujourd’hui, c'est une journée particulièrement ensoleillée. Comme tous les matins, je ramasse les pommes qui sont tombées dans la nuit. Je remplis une caisse puis deux et presque trois mais d'un coup, la fatigue m'envahit. Je me dis que cela est normal car la tâche est éprouvante et que le soleil est écrasant.

                Mais soudain, je vois les nuages qui commencent à assombrir le ciel. Il se met à gronder. Des frissons m’envahissent, mes jambes et mes bras s'affaiblissent m'obligeant à m'adosser contre un arbre.

                J'ai peur car je vois les pommes qui sortent brutalement des cageots. Seule une d'entre elles reste mais elle devient de plus en plus grosse et effrayante. Elle possède un trou qui se referme et s'ouvre sans cesse, de manière incroyable. Je la vois trembler et prête à exploser à tout moment. J'ai peur qu'elle m'aspire à chaque seconde. Au secours papa ! A l'aide !

                Je sais que je dois m'éloigner car le danger me guette. Mais une envie irrésistible de rester me fige.

                 Et d'un coup, un ver de terre gigantesque sort du fruit. Il m'attaque sans crier gare et me fait « tomber dans les pommes » ! Je pense que ma vie s’arrête ici.

                Mais heureusement, l'arbre sur lequel je me suis appuyé tisse un lien avec mon corps. Il se rapproche du ver avec ses racines. Ils se provoquent l'un et l’autre. Le ver de terre fouette son ennemi avec son arrière train mais heureusement l'arbre l'attrape avec ses racines et le lance dans la rivière voisine. Cependant, le ver est coriace, il revient et s'attaque de nouveau à moi, il s'enroule autour de mon cou. J'essaye de résister mais d'un seul coup plus rien …

Gabin LF, 4C

Un jour, je décidai d’aller chez une antiquaire pour voir si elle avait des machines anciennes ou dans ce style. Je fis le tour du magasin, en cherchant, regardant autour de moi. J’aimais bien cette odeur, l’odeur du métal vieilli. Et puis, je la vis ! Cet objet lourd, noir, brillant… Cette machine à écrire était magnifique et m’attirait étrangement sans que je puisse savoir pourquoi. Je m’approchai pour la voir de plus près. Elle était banale et pourtant elle suscitait en moi à la fois attirance et crainte. Alors je décidai de l’acheter parce que j’aimais ce qu’elle dégageait. J’habitais dans un petit appartement isolé du monde extérieur dans Paris. J’étais sûre que ma nouvelle acolyte se sentirait comme chez elle.

Plusieurs semaines passèrent, tout allait à merveille, j’avais commencé à écrire un livre. Des heures entières, même des jours entiers consacrés à écrire, des pages et des pages. Avec ma nouvelle amie, tout était plus facile, elle me donnait l’envie d’écrire, d’inventer, de raconter et de taper sur ses lettres encore visibles. Et puis, un jour, je crus apercevoir une petite personne rentrer dans la machine à écrire. Mais je ne pouvais pas distinguer son visage. Je me dis que ça devait être mon imagination qui me jouait des tours car ça faisait plusieurs mois que je n’étais pas sortie de chez moi, trop occupée à écrire.

Quelques jours après, je me rendis compte que des feuilles disparaissaient alors que je les avais rangées sur mon bureau et impossible de remettre la main dessus.

Une semaine plus tard, je revis ces petits personnages, cette fois ils étaient cinq. Je pus voir leur visage. Ils devaient avoir entre vingt et trente ans. Ils portaient une salopette bleue et avaient un chapeau de paille sur la tête. Je les vis prendre mes feuilles, les mettre dans la machine où elles finissaient broyées. Mais comment de si petits bonhommes pouvaient-ils porter une feuille ? Après avoir fait ça, ils rentraient de nouveau à l’intérieur de la machine un par un. Au début, je trouvais cela très bizarre mais je ne fus pas vraiment troublée. Or, arrivée au moment d’aller dormir, impossible, je tournais, virais dans le lit. Je ne me sentais pas en sécurité, j’avais peur, l’angoisse me nouait la gorge, …

Le lendemain, les petits bonhommes étaient ressortis mais ils étaient deux fois plus que la veille et plus méchant car ils effaçaient mes phrases une par une et broyaient les autres feuilles.

Je ne comprenais pas ce qu’il se passait. Je crois que la vendeuse m’avait dit quelque chose sur cette machine mais je n’y avais pas fait attention…

Un matin, je buvais mon café tranquillement quand, d’un coup, je ne me sentis pas bien, j’avais la tête qui tournait. Je vis tous les membres de mon corps rétrécir puis tout est devenu noir…

Depuis ce jour, je vis cloitrée dans une chambre toute blanche. Le personnel à mon service est revêtu et coiffé de blanc. J’écris toujours mais à la plume, à l’encre sympathique : plus question de me faire dérober mes créations !

Alexiane, 4C

J’habitais depuis peu une grande maison perdue dans la campagne. Je vivais avec mes deux parents et mes deux sœurs. Nous venions d’emménager dans cette demeure qui me faisait peur par sa grandeur et sa froideur. Cela faisait maintenant deux semaines que nous y étions installés. La maison était constituée d’un gigantesque salon qui faisait à lui seul la taille de mon ancienne maison. Des grands tableaux touchaient presque le haut plafond. La cuisine aussi était très grande : des couverts en argent, des assiettes puis des casseroles étaient rangés dans des dizaines et des dizaines de tiroirs et de placards. Je ne vous parle même pas du jardin qui s’étendait sur plus d’un hectare !

Mais l’endroit qui me faisait le plus peur était ma chambre : elle était meublée d’un grand miroir avec une énorme armoire, d’un petit bureau et d’une chaise, d’un lit tout petit. Surtout une mystérieuse pièce attenante derrière une porte fermée à clé m’inquiétait.

Un soir, alors que nous étions en train de dîner, des cris stridents surgirent de ma chambre. Mon père et moi décidâmes d’aller voir ce qu’il se passait. Mes deux petites sœurs pleuraient et ma mère était elle aussi très inquiète. Mon père entra dans ma chambre le premier. Une fillette avec de longs cheveux et un chapeau était assise sur ma chaise de bureau.  Soudain, elle se retourna brusquement, elle avait un couteau dans la main et nous menaçait. Mon père, contrairement à moi, était d’un calme remarquable. La fillette prononçait des mots d’une autre langue. Elle n’avait ni jambe, ni bras. Elle avait des yeux verts et elle s’avançait doucement vers nous pendant que mon père et moi reculions. La porte derrière nous se ferma à clé. Nous étions coincés. Soudain, la fillette se jeta sur mon père, j’entendis mes petites sœurs pleurer. Mon père était au sol et ne bougeait plus. La fillette avait disparu. Les vitres de ma chambre se brisèrent, j’entendis de nouveau des cris stridents venant de la pièce mystérieuse.

Je pris mon courage à deux mains et décidai d’aller ouvrir cette porte pour découvrir ce qui se passait dans cette pièce. Je défonçai la porte qui était fermée à clé. Je découvris quelque chose d’inimaginable, d’affreux. Comment était-ce possible ? Depuis quand cette pièce aussi mystérieuse que terrifiante abritait-elle ce secret ? Mais où étaient ma mère et mes sœurs ?

Raphaël 4D

Mon ami Jean et sa femme m'avaient invité à l'occasion de l'achat de leur nouvelle maison. A mon arrivée, je découvris un somptueux manoir en très bon état. Le soir, après avoir mangé, je me dirigeais vers la bibliothèque quand j'entendis des pas au-dessus de moi. Mon ami me confirma qu'il n'y avait personne d'autre, qu'il était tard et que je devais être fatigué.

Mon ami me conduisit alors à ma chambre où sur ma table de nuit se trouvait un très vieux livre. Je lui demandai :

« C'est ton livre ?

-Non c'est celui du défunt propriétaire, m’expliqua-t-il.

-Comment est-il mort ?

-Il est mort dans un accident de voiture, je crois », répondit-il, évasif.

Plus tard, dans la soirée, j'ouvris le livre. La seule chose qui était écrite était ceci :

« Pour que l'histoire apparaisse, le passé comme le futur, le sang doit être versé ». La peur commença à s'emparer de moi quand je vis la liste des précédents propriétaires du livre : Ils étaient tous de grands présidents ou bien alors ils étaient riches ou célèbres, jusque-là rien d'anormal. C’'est alors que j’arrivai au nom du dernier propriétaire du livre, c'était l'ancien propriétaire du manoir et je remarquai que tous ceux qui avaient possédé ce livre avaient été assassinés ou étaient morts dans d'étranges accidents.

En voulant fermer le livre, je me coupai avec l'une des feuilles et une goutte de sang tomba sur une page où aussitôt je vis apparaître ceci : « Formulez autant de vœux que vous le souhaitez mais c'est à vos risques et périls ». La peur ne me quittait plus. La nuit était trop avancée pour que j’alerte mon hôte, je ne tenais pas en place, une sueur froide me coulait sur le front, je tremblai, les idées les plus contradictoires se bousculaient dans mon esprit. Enfin, après des heures d'hésitation, je me laissai convaincre.

Deux semaines plus tard, j’étais riche, j’avais gagné deux fois au loto et je vivais dans une magnifique villa. Quand je demandai au livre de me dire combien de temps il me restait à vivre, un décompte apparut et ces quelques mots :

« Il vous reste une minute à vivre profitez bien ». Au début, je ne paniquai pas puis je courus hors de chez moi, je trébuchai sur la bordure du trottoir et tombai la dernière chose que j’entendis fut le klaxon de la voiture.

Mathys LP, 4C

Un jour tandis que je me promenais dans le parc en bas de ma rue, je vis une sculpture d'un homme qui n'avait pas de tête, il était habillé en noir, coiffé d'un chapeau. Je suis passé à côté de cette sculpture sans y prêter attention, mais pourtant quelque chose m’échappait.

Le matin je me réveillai en sursaut, j'avais rêvé de cette sculpture qui était plantée juste devant mon lit, pointant un poignard dans ma direction en me disant : « Tu vas regretter de ne pas l'avoir protégée ». En retournant au parc, je réfléchis à ce que m'avait dit cette sculpture, et je me rappelai qu'une fois dans une rue, une fille s'était fait agresser et je n'avais rien fait. En repartant du parc, je sentis que j'étais suivi, je me retournai plusieurs fois et je ne vis personne.

Ce soir-là en allant me coucher, je fermai soigneusement la porte. Plus tard, je sentis une présence dans ma chambre, j'allumai la lumière mais ne vis personne.

Le lendemain, en retournant promener mon chien, je vis que la statue n'était plus là, d'un seul coup je fus parcouru de frissons. Je me sentais suivi et pourtant je ne voyais personne derrière moi,

Pendant plusieurs jours, rien de plus ne se passa mais chaque nuit, je faisais le même rêve : la statue était dressée au-dessus de mon lit, je hurlais et personne ne venait à mon secours. Le lendemain, à chaque fois, je constatais que la sculpture n'était plus au parc, j’avais l’impression d’être suivi et je ressassais ce que m'avait dit cette statue.

Un soir en rentrant chez moi, je n'eus plus l'impression d'être suivi. Je me couchai sereinement, jusqu'à ce que l'horloge sonne minuit. Un homme apparut au pied de mon lit, c'était l'homme de la statue, il récita sa phrase mais cette fois-ci il rajouta : « C'est dommage d'en finir comme ça parce que tu ne l'as pas aidée ! » il leva son poignard.

Ethan

 

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3 avril 2019 3 03 /04 /avril /2019 14:18

Le chat botté semblait perdu dans un interminable soliloque au sujet d'une botte d'escrime connue de lui seul. Il avait vu le chien, animal pourtant habitué à l'absentéisme, affronter à l'épée avec beaucoup d'adresse un policier. C'était près de la cabane. Près d'eux était posée une montgolfière multicolore. Or le chien, ce jour-là portait inconstitutionnellement les lunettes invisibles et pratiquait la botte secrète du chat. Clémentine, justement, passait par là au bras de son ami Banane pour aller au marché acheter un nouveau chandelier. Elle s'étaient empressée d'aller tout raconter à notre ami le chat. C'est pourquoi le chat botté soliloquait.

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2 avril 2019 2 02 /04 /avril /2019 18:36

à la manière d'Annie Saumont dans Central Park West "Les voilà, quel bonheur"

Toi je t'aimais, je t'aimais, je t’aimais pour ton pelage épais de différentes couleurs, tu courais dans tous les sens quand tu me voyais, tu me sautais dessus mais je te disais d'arrêter.

Et puis de toi, j'ai tout aimé, cette façon de t'amuser, j'adorais jouer avec toi au lancer de bâton, à essayer de t'éduquer, à jouer au foot quand tu étais dans les buts ou encore à courir avec toi dans les bois. On jouait au rink-hockey et tu faisais la gardienne.

J'ai détesté quand tu me mordais pour jouer, quand tu n'obéissais pas à mes ordres, je t'appelais et tu ne venais pas, tu aboyais sur le chien d'à côté.

Arthur,4D

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1 avril 2019 1 01 /04 /avril /2019 20:45

    À la manière d'Annie Duperray dans Le Voile noir

Ce qui me touche sur cette photo prise sur les escaliers en pierre avec mes parents c'est que peu avant le moment où la photo a été prise, je me rappelle avoir couru pour les descendre et rejoindre mon cousin. J'étais tombé la tête la première, et je pleurais. Mes parents étaient venus me voir et on a regardé ma blessure sur mon genoux où dégoulinait un peu de sang. Ce n'était pas très joli à voir !

Arthur,4D

Ce qui me touche sur cette photo, est le flash de l’appareil photo dans la vitre de la porte, entre moi et ma mère. Le flash montrait la voiture bleue de mes grands-parents, qui brillait au soleil. Le ciel était bleu, sans aucun nuage. Les oiseaux volaient dans le ciel. Nous regardions tous ma grand-mère, éblouis par le soleil les yeux entrouverts. Les enfants posés sur les genoux de leurs parents ne touchaient pas le sol.

Jade, 4D

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31 mars 2019 7 31 /03 /mars /2019 20:06

À la manière d'Eric Chevillard dans Trente autoportraits sur mon lit de mort.

 

C'est moi, le jour où j'ai ouvert les yeux pour la première fois, je ne savais pas où j’étais. J'étais dans une grande salle, plusieurs personnes me regardaient. Quand je me suis retourné, j’ai vu une personne essoufflée et heureuse à la fois, j’ai pensé que c'était la personne qui m'avait mis au monde.

C'est moi, j'avais trois ou quatre ans, la première fois où j'ai commencé un sport collectif, le hand.

C'est moi, j'avais le trac, je ne connaissais personne, j'étais en chaussures de foot. Même si ce n'était pas fort agréable, je commençais à m'habituer et à aimer le football et c'est de là que c'est devenu ma passion.

C'est moi, à la maternité, j'attendais avec patience ma petite sœur qui allait venir au monde même si j'aurais préféré un petit frère mais ce n'était pas si grave.

C'est moi, j’étais dans la cuisine, je commençais à souffler mon premier anniversaire à deux chiffres.

C'est moi, la première fois où j'ai arrêté l'école de ski, j'avais onze ans, j'étais content de partir au ski pour une fois.

Théophile, 4D 

 

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22 mars 2019 5 22 /03 /mars /2019 15:36

Classes Actu 2019_4Cet 4D mars 2019

 

Rencontre de Laurent Marc et visite du Télégramme et de Cellaouate

M. Laurent Marc, chef de la rédaction du Télégramme à l’agence de St Brieuc est venu rencontrer nos classes mercredi 15 mars. Voici un extrait de cet entretien :

 Qu’est-ce qu’une information ?

 Pour qu’un événement devienne une information, il faut d’abord qu’il soit d’intérêt public et il faut d’autre part qu’il soit vérifié auprès de sources fiables avant la diffusion. Une rumeur ne peut pas être une information, une histoire personnelle non plus. En revanche, il arrive que des histoires personnelles deviennent des informations, ce sont les faits divers que la presse présente après enquête, pour leur intérêt, moral le plus souvent.   

 Comment passe-t-on d'un fait à une information dans le journal, en évitant les fausses informations ?

 Les journalistes utilisent des sources fiables comme l'Agence France Presse. Ils passent par cette agence car les informations sont toutes vérifiées par des professionnels pour éviter les fake news. Malgré toutes ces précautions, il est arrivé une fois au Télégramme de diffuser une fausse information en annonçant prématurément la mort de Saddam Hussein alors qu’il n’est mort que quelques mois plus tard, en décembre 2006. Pour mieux vérifier les journalistes peuvent recouper leurs informations en vérifiant les dates des photos, les lieux et en consultant d’autres sources crédibles. Pour les informations locales, les correspondants se déplacent sur les lieux et prennent les photos.

 Comment s’assure-t-on de l'authenticité des chiffres et des images à publier ?

 Les journalistes utilisent plusieurs sources afin de vérifier l'authenticité des chiffres telles que l'INSEE, les services de police et de gendarmerie, la justice, les impôts et la mairie.

 Pour savoir l'authenticité des photos, les journalistes prennent eux-mêmes les photos qu'ils utilisent dans leurs articles à chaque fois que cela est possible. Ils peuvent aussi utiliser les photos d’agence de presse reconnues. (EPA / AFP). EPA veut dire European Pressphoto Agency.

 

Le lundi 18 mars, nous avons bénéficié d’une visite guidée du Télégramme à Morlaix                                           

 Le Télégramme a changé de titre et de lieu en 1944 au moment des bombardements de Brest. Jusque 1944, c’était « La Dépêche de Brest » et les rotatives étaient à Brest. Aujourd’hui, Le journal est réparti en 19 éditions sur 3 départements (Finistère, Morbihan et Côtes d’Armor). Une chaine TV nommée Tébéo appartient aussi au Télégramme, le journal télévisé commence à 18 h30..

 Au début de notre visite, notre interlocutrice nous a présenté l’organisation du journal. La première page propose des articles dont les sujets concernant l’actualité mondiale. La seconde page traite des informations hexagonales. Ensuite, nous trouvons des informations régionales puis départementales dans les pages suivantes. Au milieu du journal, une édition locale est proposée. La fin du journal est consacrée à des articles culturels.

Pour connaître le nombre exact de journaux imprimés le jour de l’édition, il faut se rendre en bas de la page des obsèques où se trouve un encadré nommé l’ours.

Les articles sont composés d’un titre, suivi d’un court résumé souvent en caractère gras et nommé la « chapô » puis des colonnes de texte entrecoupé d’intertitres.

 

 

 En moyenne, 200 000 exemplaires sont imprimés par jour ; l’édition du 18 mars qui nous a été offerte a été imprimée à 190158 exemplaires. Le week end, le nombre de journaux imprimés est plus important car les lecteurs et lectrices ont plus le temps pour lire le journal. La fréquence d’impression est de 20 journaux par seconde grâce aux deux rotatives fonctionnant entre 23h00 et 3h00 du matin.

Côté impression, notons qu’il faut 500 kilos d’encre et 600 kms de papier par soir. Le papier est positionné sur des bobines de papier pesant 1,5 tonne. Une bobine représente 20 kms de papier.

 Pour imprimer, les techniciens utilise le CTP (computer-to-plate), machine qui transforme les articles des journalistes en plaques offset où les textes et images sont déposés en zones d’encre. Ces plaques, fixées aux rouleaux des rotatives impriment le papier selon le principe des décalcomanies.

 Voici les horaires de préparation et d’impression du journal :

 21h00 : préparation des rotatives.

 22h00: sortie des plaques offset, il faut 30 min pour sortir une plaque.

 23h00: début de l’impression.

 23h03: vérification de la première impression.

Le Télégramme utilise deux rotatives, sortes de presse ​servant à imprimer en continu. La​ première rotative a été mise en place en 1996 et la deuxième en 2001. Ces journaux préparés à Morlaix par 300 journalistes et techniciens ainsi que par 600 correspondants sont livrés grâce à 20 camions et 700 livreurs.

 

 

Visite  à CELLAOUATE

Cellaouate est une usine de fabrication de la ouate de cellulose un isolant thermique et acoustique performant pour

l’habitat, constitué à 90% de papier journal. Tout autre papier est inutilisable. L’objectif était à l’origine de privilégier les circuits courts : les fins de bobines de papier du Télégramme, la collecte dans les communes et lieux publics. Mais la collecte est insuffisante, l’entreprise doit acheter du papier journal jusqu’en Allemagne et comme le papier est cher en ce mois de mars 2019, la production est arrêtée. Les machines sont en maintenance.

 Le papier arrive par camion puis est envoyée dans une broyeuse puis dans une meule pour permettre le retrait des agrafes et défibrer le papier. Il est mélangé avec du sel de bore et devient de la ouate. Elle subit plusieurs tests avant d’être emballée, filmée et enfin mise en palettes. Les propriétés de la ouate sont la durabilité dans le temps et la bonne isolation. Le sel de bore permet de l’ignifuger.

 Nous avons pu observer la résistance au feu de cet isolant et son efficacité comme isolant thermique et découvrir d’autres isolants naturels comme la laine de mouton, le chanvre, le bois, de la paille, du lin. Le guide nous a montré que pour préserver la planète, il faut consommer moins d’énergie et pour cela construire des maisons bioclimatiques et les isoler en privilégiant les isolants d’origine végétale plutôt qu’à base de pétrole par exemple.  

 

 

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  • : publication de rédactions, créations littéraires, expressions écrites faites en classe ou libres.
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Les Romains utilisaient ce joli nom de  libellulus pour désigner les petits cahiers, les livrets, les  opuscules.

Gageons que ce libellulus des temps modernes en sera un digne successeur. Il présente en tous cas au moins deux avantages sur son ancêtre : il est amplement partageable et extensible !

Le voici prêt pour accueillir, conserver, partager créations littéraires, expressions écrites de classe ou rédactions libres.

Du calame au stylet, de la plume d'oie au clavier, l'aventure de l'écriture ne demande qu'à se renouveler.

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