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12 janvier 2019 6 12 /01 /janvier /2019 18:57

L’été dernier, lorsque j’allais en marchant au magasin, pour acheter un crayon vert, une jolie trousse et un agenda, j’ai aperçu un dindon en train de glousser et de courir après un furet. En rentrant chez moi j'ai senti une drôle d'odeur en provenance des toilettes, je suis allée voir et à ce moment là j’ai découvert un lutin. En le chassant de chez moi j’ai vu mon chien courir et je lui ai donné à manger et à boire car il avait soif et très faim.

Orléane 4D

 

En allant aux toilettes, j'ai vu un lutin et un gobelin qui couraient  derrière un joli furet. En sortant des toilettes je commençais  à faire mes devoirs. J'ai pris mon agenda, mon crayon vert, et ma trousse.  Mes devoirs parlaient du racisme en Amérique, je commençais à avoir faim car je sentais des odeurs de nourritures.

Côme, 4D

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7 janvier 2019 1 07 /01 /janvier /2019 20:39

Avec les mots : Photographie, je(u), plume, furet, étoile, espace, football, bleu, herbe, meurtre, livre, manga, carte, parquet, table, voiture.

Marc prit sa voiture pour aller voir le mach de football des bleus. C’était la première fois qu’il allait voir un mach de football. Arrivé sur le terrain, il vit de l’herbe. A la fin du mach, la France avait battu la Croatie 4-3 en finale de coupe du monde ce qui faisait la deuxième étoile. Après ce match, Marc alla prendre une photo avec les joueurs. Cette petite séance de photographie finie, il alla boire un verre. Sur la table à laquelle il s’assit, il vit un livre avec les règles du jeu de cartes « Passe à coté » et il y avait aussi un manga intitulé « Meurtre dans l’espace ». En rentrant chez lui, Marc vit que ses poulets perdaient leurs plumes et il se demanda pourquoi. Après il alla voir si son furet allait bien. Pour en finir, il enfila des pantoufles pour épargner le parquet de son salon et s’assit sur son fauteuil devant la télévision.
                                                                                                                             Marie 4 D

Dans l’espace intersidéral, sur l’herbe bleue du terrain de football qui se déplaçait doucement, léger comme une plume, éclairé par des étoiles rouges et scintillantes, je poursuivais, sans carte ni GPS, au volant de mon bolide supersonique un furet dessiné comme un héros de manga. Il avait dispersé sur une table et sur le parquet de ma classe une multitude de photographies de meurtres. Soudain, je perdis le contrôle de ma voiture supersonique et je fus projetée hors du livre, c’était un roman de science-fiction !

J Bicrel

Le match de foot s'est terminé tard. Dans la voiture, je fouille dans mon sac parmi les

jeux de cartes, les livres et les mangas à la recherche de la photographie. Elle nous représente, mon furet et moi, à la poursuite d'une plume. Une magnifique plume d'oie. Nous étions heureux. Mais le lendemain matin, j'avais retrouvé sa cage vide. J'avais eu beau chercher dans toute la maison, pendant des heures, je ne l'ai jamais retrouvé. Depuis, je ne me lasse pas de regarder cette photo. Par la vitre de la voiture, je vois la lune qui déverse sa lumière bleue sur l'herbe humide, et les étoiles qui scintillent, comme des lucioles dans l'espace. Un jour, il a commis un meurtre. On a retrouvé sur la table de la cuisine un cadavre d'oiseau. Après l'avoir puni, j'ai creusé une tombe pour le petit oiseau, et comme le l'avais appelé Pipot, j'ai gravé son nom sur une latte de parquet.  

Louise, 4D

JB Gueuze, L'oiseau mort

Tom était en train de lire un livre sur sa table, quand soudain un furet entra dans sa maison à toute vitesse pour lui voler de la nourriture. Il eut peur donc Tom courut se réfugier dans sa chambre, il attendit que le furet parte pour descendre. Il jeta un œil par le trou de serrure de sa porte. Mais le furet était parti. Tom eut une envie de faire un foot dans son jardin. Il revint une heure après dans la maison, mais hélas, le furet était revenu et tous les mangas de Tom étaient déchirés et mangés.

Mathis, 4D

 

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29 décembre 2018 6 29 /12 /décembre /2018 15:36

Un groupe de touristes se presse devant une grande statue verte avec une torche dans la main. Ils veulent tous immortaliser ce moment.

 

Derrière eux, de grands immeubles en verre renferment les plus grandes sociétés de la ville. Le guide donne quelques renseignements mais il est interrompu par des bateaux arrivant et repartant. Il semble être fatigué, pourtant sa journée n' est pas finie.

 

Sur une île plus loin un vieux bâtiment en brique, dont il ne donne pas la fonction. Trop de bavards dans ce groupe.

Cela l’épuise. Seul le bruit de l’eau derrière lui apporte un peu de sérénité.

 

En gras, les instantanés de Mathys, 4C en non gras, les entrelardages narratifs de V Nédélec.

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23 décembre 2018 7 23 /12 /décembre /2018 12:35

L'Aleph

Je vis le grand désert  du Sahara. Je vis des océans remplis de couleurs. Je vis un zèbre rose et vert fluo. Je vis des gratte-ciel toucher la lune. Je vis des hommes en claquettes et chaussettes en plein milieu des Alpes. Je vis une girafe aussi grande que la Tour Eiffel. Je vis des Italiens préparer une pizza géante. Je vis Mickey danser avec des Africains. Je vis des monuments détruits par la guerre.

Laura LG 4D 

Je vis une petite craie blanche dont les particules s'égrenaient sur le bois blond de la table. Je vis l'immense désert du Sahara d'où se détachaient comme sur les dentelles de ma belle-mère, des lignes blanches et sinueuses. Je vis sous la pointe de mon stylo se dessiner sur ma page blanche des mots venus des profondeurs de ma mémoire. Je vis les circuits métalliques méticuleusement soudés sur la plaque verte de la carte mémoire de l'ordinateur. Je vis les faisceaux d'une toile d'araignée soigneusement rangés comme ceux du web. Je vis le monde en somme, l'aleph, comme un immense napperon de fine dentelle.

J. Bicrel

Je vis les Kangourous qui sautaient dans la prairie. Je vis une personne sur la lune. Je vis un parachute dans l’Océan Indien. Je vis un flambeau soulevé par une statue. Je vis le ciel rose du Groenland. Je vis des temples chinois. Je vis un ours au Canada qui mangeait du poisson. Je vis la neige qui coulait sur la vitre. Je vis un enfant à l'école. Je vis un chien allongé sur un canapé. Je vis une pyramide au milieu de l’Amazonie. Je vis des dromadaires qui mangent des cornichons.

Alexis T 4D

Je vis un canal fleuri et rempli de petites barques. Je vis une vitrine pleine d’automates merveilleusement bien conçus. Je vis la pollution dans les airs froids et glacials et je vis une poupée tournant la tête machinalement.

Je vis des photos brûlées dans les décombres présidentiels, une fillette souffrante dans un hôpital à Haïti, le sourire narquois d’un psychopathe turc, les ossements d’un enfant gazé à Auschwitz.

Je vis la porte s’ouvrir du cabinet dentaire indien.Je vis la poussière s’accumuler dans les vestiges égyptiens.Je vis une statuette africaine posée sur l’étagère de mon voisin et je vis de drôles d’hommes à antenne bleue et jaune monter dans notre fusée lunaire.

Je vis les lacs du Connemara comme l’a décrit Michel, une machine à voyager dans le temps dans le plus grand immeuble de St Brieuc, une femme portant le costume traditionnel tchèque, des sushis se faire engloutir par un sumo.

Je vis une star bollywoodienne en action et le drapeau suisse voler près du parlement européen de Strasbourg.

Je vis la déforestation amazonienne augmenter, je vis des bidonvilles complètement détruits par de violents orages, le viaduc italien coupé comme un vulgaire saucisson, une école terminée au Bénin grâce aux généreux dons et le président russe s’exprimer par une grimace de dégoût.

Je vis le tsunami emporter des derniers signes de vie et la merveilleuse chevelure de Raiponce dans Atomium à Bruxelles.

Je vis des pirates enlever ma petite sœur comme dans le film de Joe Wright, un avion se crasher dans la mer Méditerranée et je vis le tournage de ma série préférée, une oreille écrasée par une armée slovaque.

Lépolodine, 4D

Je vis la statue de la liberté à New York. Je vis des lézards dans le désert. Je vis des extra-terrestres sur Mars. Je vis des cocotiers dans les Antilles. Je vis des animaux exotiques dans la forêt amazonienne. Je vis la Burj Khalifa à Dubaï. Je vis des temples au Japon. Je vis un coucher du soleil en Afrique du Sud. Je vis des ours polaires sur la banquise. Je vis des aurores boréales dans le ciel en Finlande.

Julie, 4D

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20 décembre 2018 4 20 /12 /décembre /2018 21:16

"Voici l'intime défi, donner au présent la phosphorescence du passé. Vivre, c'est tout, sans justification. Ici-haut." (Francis Ponge)

J’ai vu la porte de ma chambre ouverte et la lumière des escaliers rentrait dans ma chambre. J’ai vu ma mère venue me réveiller et ouvrir le velux mais je ne voyais pas tellement car il n’y avait que la lumière des escaliers mais pas celle de ma chambre pour ne pas me réveiller brusquement. J’ai vu à droite de ma chambre mon poster de l’équipe de France qui avait été posé sur mon placard et à gauche de ma chambre la plaque d’immatriculation sur laquelle mon prénom avait été inscrit et juste à côté il y avait ma tour Eiffel venue de Paris et d’autres objets posés sur un meuble.

Quentin H, 4D

J'ai vu le soleil rouge filtré par les nuages gris se lever sur la mer. J'ai vu les premières voitures quitter l'impasse, tous feux allumés. J'ai vu mes deux jeunes voisins attendant leur bus, dans l'ombre de la rue qu'éclairait à peine un pâle réverbère. Puis j'ai vu la file des voitures créant déjà un embouteillage à la sortie de la ville. A mon arrivée, quelques voitures encombraient l'entrée, arrêtées là pour déposer des élèves et fidèle au poste, la directrice qui accueillait les nouveaux arrivants.

JBicrel

Ce matin, je me réveille au son de mon radioréveil. Je serais bien resté quelques minutes au chaud dans mon lit pour dormir et rêver encore un peu, mais c'est l'heure de se lever pour aller au collège.

Mes jambes sont encore engourdies, la lumière me pique les yeux, je somnole encore un peu.

La porte de ma chambre grince et je ressens le métal froid de la poignée, qui me fait frissonner.

En descendant l’escalier,  je perçois l'odeur d'une tasse de chocolat au lait bien chaud qui m'attend et qui va m'apporter du réconfort.

Après avoir pris tranquillement mon petit déjeuner en lisant les nouvelles et fait ma toilette, je pars prendre le car. Il fait encore nuit.

 J'observe, par la vitre, la route pour rejoindre Jean 23,  le ciel est clair, un peu étoilé. Seuls quelques phares de voitures illuminent le paysage. Sinon, c'est le noir absolu avec comme seule lumière, le soleil qui se lève à l'horizon.

C'est le début d'une nouvelle journée d’hiver froide mais ensoleillée. 

                                                                                                                                                                                Gabin T, 4C

Je vois de la boue avec un bâtiment rouge en brique ancien. Devant moi, dans ce  terrain boueux, des lignes creuses tracées par des roues, des bosses, le bruit des moteurs me fait mal aux oreilles. Les motos de plusieurs couleurs mais de même forme sont magnifiques, elles montent des tables à toute allure, me font rêver, mais parfois elles me font peur quand elles se renversent. Des motos prennent des ornières si rapidement pour ne pas prendre de risque. Une moto orange dégage une odeur  d’essence sur ce circuit de cross en face de moi (je me demandais ce que je faisais là).

Maxence, 4C

 

Je découvris une entrée avec des personnes qui nous accueillaient. En face une grande allée bordée d’arbres et devant nous, un grand dôme se dressait. Le n° 293 était inscrit sur une porte que j’ouvris, je vis un grand salon avec un coin cuisine, trois chambres, une jolie terrasse en bois.

Plus tard, je suis allé dans ce dôme qui m’intriguait. A l’intérieur, il y avait des arbres, une petite rivière avec une cascade, des filaments roses, des poissons et des boutiques. Je continuai à m’avancer et découvrit une piscine dans laquelle je me jetai. 

Lucas, 4C

Les enfants s'amusent dans une piscine garnie de bouées. Il fait tellement chaud que je préfère les voir dans l'eau. En contrebas, une voiture de sport circule à vive allure. Elle devrait ralentir car pour rejoindre le mont Choungui, il y a des virages et les précipices sont nombreux. Demain, les vacances seront finies et le lycée polyvalent rouvrira ses portes. En fin de semaine, nous pourrons assister au mach entre les deux équipes locales dans un stade de foot avec une herbe bien verte : les restrictions d'eau ne s'appliquent pas pour cet endroit

Saad 4D

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19 décembre 2018 3 19 /12 /décembre /2018 13:48

Ce qui me touche sur cette photo c'est le regard de ma chienne planté dans mes yeux, un regard tendre et rempli d'amour.

Moi, avec ma robe rouge et mes cheveux bouclés, je souriais et semblais très heureuse. Sûrement après cette photo, je l'ai prise dans mes bras et j’ai attrapé son collier comme je le faisais souvent avant. Puis, elle m'aurait léché la joue comme elle le faisait quand elle était heureuse.

Juliette G N, 4C

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18 décembre 2018 2 18 /12 /décembre /2018 19:10

Logorallye

illusion/ Zorro/ furet/ licorne/ sac/ meurtre/ tee-shirt/ fée /ski/ poubelle/  carotte/ chaussure/ hôpital/ livre/ porte/ espace

 

Ce matin le commissaire a été appelé sur une nouvelle scène de crime. Il s’agit du meurtre d’une licorne. Sur la scène de crime on peut observer un livre sur le thème de l’espace et un pantalon de ski. Avant d’être enterrée, la victime est à l’hôpital. Les trois suspects sont Zorro, un furet et une fée. Le commissaire les réunit tous les trois dans la chambre de la victime. Etrangement le furet est arrivé avec un sac, la fée avec une carotte et Zorro n’avait qu’une chaussure. Le commissaire demanda donc au furet pourquoi il était venu avec un sac, ce dernier répondit qu’il était diabétique et que ses piqures étaient à l’intérieur, ce qui était le cas. Ensuite il demanda à la fée pourquoi elle était venue avec une carotte, elle lui répondit que sa baguette magique s’était transformée par erreur en carotte et enfin, il demanda à Zorro pourquoi il n’était venu qu’avec une seule chaussure. Ce dernier répondit que dans la précipitation sa chaussure était partie de son pied. Sur la scène du crime tout laisse à penser que la victime est morte d’une balle en plein cœur, vu les taches de sang au niveau du cœur sur le tee-shirt de la victime. Mais ce n’est qu’une illusion car en réalité la victime était morte d’une injection. Un travail impossible pour un maladroit ! On pouvait donc éliminer Zorro car en sortant de l’hôpital il s’était cogné le doigt dans la porte. Mais ce n’était pas tout, en sortant le furet avait jeté le contenu de son sac dans la poubelle. Le commissaire prit donc une aiguille pour faire examiner son contenu.

Quelques jours plus tard…

Le commissaire ayant reçu les résultats de l’expertise de l’aiguille, il réunit tous les suspects, et accusa le furet d’avoir tué la licorne, car le contenu de l’aiguille était le même que le produit qui avait tué la licorne.

Il était démasqué !    

Juliette L, 4C

Un jour Zoro tombe malade à cause d’une carotte qui était dans la poubelle de la rue. Il va à l’hôpital et soudain, il aperçoit une licorne en train de résoudre une enquête sur un meurtre. Elle écrivait dans son livre de notes qu’un teeshirt était ensanglanté et qu’il y avait une marque de semelle de chaussure sur la joue de la victime.

Zoro interpelle la licorne et lui demande de l’amener à l’hôpital. Une fois arrivés à l’hôpital, ils ouvrent la porte de la salle d’attente, où il y a déjà un patient qui était tombé au ski. A cet instant, un furet mord la cheville de Zoro alors qu’il portait son sac vers une illusion d’optique.

Enfin, à l’accueil de l’hôpital après deux heures d’attente, une dame prend en notes les informations pour faire l’inscription. Et voilà que la barre d’espace ne marche plus.

Au final, tout rentre dans l’ordre, Zoro est installé dans une chambre, où se trouve une fée qui le guérit grâce à sa baguette magique.

Andreas, 4C

Ce matin il y a eu un meurtre non loin des pistes de ski. Les gens faisaient du ski pendant qu'un homme au tee-shirt noir se faisait poignarder à coups de carotte ! Il a été transporté à l'hôpital de toute urgence, on a retrouvé la carotte dans un sac poubelle. L'enquêteur a pu analyser les empreintes qui étaient sur la carotte. Les chaussures du tueur furent retrouvées dans un nid de furet. La victime était derrière la porte 213 en train de lire un livre, elle attendait la visite de son ami Zorro.

Sylviano, 4C

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16 décembre 2018 7 16 /12 /décembre /2018 17:25

Je vis dans l’herbe et dans le ciel. Je vis comme une fourmi dans l’herbe ; Je me déplace tout le temps  soit  en volant,  soit en marchant. De là où je suis-je vois de la pelouse, des maisons et des routes. Je mange et je me  déplace . Je suis noire et rouge, lente par apport à d'autres. Si je me pose sur quelqu’un, je lui porte bonheur . Un jour viendra, je mourrai. Adieu !

 

Théo   4D

Je vis le long d'un mur, comme une sardine dans sa boîte. J'attends. Je passe mon temps à attendre. De là où je suis, je vois des têtes brunes ou blondes, toutes tournées dans la même direction. De temps à autre, j'ai le droit à un peu de distraction quand une de ces têtes brunes ou blondes fait une incartade qui déclenche un petit branle-bas. Parfois, je ne les vois plus. Alors, ne reste devant moi qu'un morne alignement de tables et de chaises. Je ne fais rien.Je passe mon temps la bouche grande ouverte à attendre. Comment vous dire ce que je suis quand moi-même je l'ignore ? Je suis léger, léger quand je suis vide mais d'autres fois, rempli, je suis lourd. Trop chargé, je suis prêt de rendre l'âme. Mouillé, je fonds et me dilue peu à peu en une pâte brune et molle. Un jour viendra, on me broiera et je serai remis à neuf, tout frais, tout beau, peut-être même coloré.

J Bicrel

Je vis dans une boîte en carton rectangle avec mon frère, sous une étagère en bois, dans un endroit restreint.

De là où je suis, je vois du noir comme la nuit, mon frère à côté en noir et jaune avec ses quatre pieds. En face de moi, du carton rigide marron clair rugueux. Parfois je vois le jour, avec le soleil et les nuages dans le ciel bleu clair.

J’attends que l’on m’utilise avec mon frère. Je peux rouler très vite sur le goudron parfois chaud, freiner pour ne pas tomber dans les rosiers. Mais quand il pleut,  je reste enfermé et j’attends longtemps.

Je suis de couleur noire et or. J’ai quatre pieds et un bras. J’avance vite selon comment on me projette. Je porte des fils pour me faire tenir.

Un jour viendra, où on ne m’utilisera plus, je serais trop vieux, plus à la bonne taille. Je serais sûrement vendu ou j’irai à la déchetterie. Mes pieds seront usés par le temps, impossible de rouler.   

Alexiane, 4C

Je vis dans un endroit où toutes les couleurs se croisent. Je vis comme un être éphémère qui s’épanouit puis fane. J’attends que l’on vienne me chercher pour que je puisse changer de vie. De là où je suis, je vois passer des tas de personnes, si différentes les unes des autres. Je ne fais pas grand chose à part me rendre de plus en plus rouge pour m’embellir. Je suis pleine de grâce. Ma sœur a été mise sous cloche pour garder une vie. Je serai sûrement partie dans une semaine car mon heure sera venue de rejoindre d’autres espèces dans le vase de cristal. Un jour aussi viendra où la couleur du ciel reflètera les couleurs de ma vie.

Léa, 4C

Je vis au contact de l'homme, posée sur son nez ou alors sur une table ou une armoire, cela dépend.

De là où je suis, je vois tout, je peux voir le ciel tout comme je peux voir le sol, ou même en face, le cahier d’écriture. Parfois de la buée s'agrippe à moi.

Je soigne le défaut de mon propriétaire ou parfois je reste prendre la poussière durant quelques heures quand mon propriétaire m'a oublié avant de partir au travail.

Je suis de couleur unie ou à motifs, selon les goûts de mon propriétaire. Je suis constitué de plastique. Je peux être de toutes formes.

Un jour viendra j’espère où mon propriétaire n'aura plus besoin de moi et ira mieux. Je serai alors en vacances infinies.

Zachalie, 4C

Je vis dans un grand hangar très sombre, avec des lumières électriques et de grandes portes métallisées. Ce hangar est très haut pour accueillir tout le matériel possible.

 

De là où je suis, je vois une grande porte métallisée ouverte sur l’air de la campagne. Je vois divers outils disposés les uns à côté des autres sur un terrain gravillonné.

 

Souvent, je vais dans les champs pour faire des travaux. Je sers  dans l’agriculture et aussi dans différents métiers car je peux soulever toutes sortes de charges.

 

Je suis un engin de grande taille, muni de quatre roues, d'un bras de relevage avant et arrière et d'un cardan. Je suis un complexe assemblage de pièces métalliques et je peux arborer différentes marques.

 

Un jour viendra où je serai si plein de technologie que peut-être je me métamorphoserai en robot.

Kyllian, 4D

Je vis dans un zoo, je vis comme un homme, je fais la sieste, de là où je suis, je vois
plein de touristes me regarder. Je suis poilu et grand, un jour viendra où je deviendrai le roi du zoo.

Gwenlan, 4C

Je vis dans une pièce carrée, sombre ou il règne une chaleur étouffante,  avec plein d'autres de mes congénères.

De là où je suis, je vois une fenêtre avec les volets fermés, une porte violette et une personne assise confortablement dans une chaise.

J’attends d’être allumé pour être utilisé et rechercher  des musiques sur YouTube pour la fête qui se passe dans le salon.

Je suis constitué d'une tour nommée unité centrale et d’un écran ; mon écran est de forme carrée, on me télécommande avec une souris branchée sur la tour.

Un jour viendra, une personne viendra m'allumer pour faire des tas de trucs sur internet : par exemple aller regarder des vidéos de joueurs pro Fortine , faire des recherches pour les cours ou finir le projet voltaire pour le Français.

Émilien, 4C 

Je vis dans une pièce bien éclairée, tout en haut, il ne peut pas y avoir plus haute position que la mienne. De là où je suis, je vois un canapé qui commence à s'abîmer, le carrelage gris sur le sol, une dizaine de coupes et d'autres décorations posées au-dessus de l'étagère qui sert à ranger des livres, pleins de meubles et de chaises qui ne bougent pas. Je ne fais pas grand chose à part attendre. J'observe ce qui se passe autour de moi pour essayer de me distraire. J'attends et ne fais rien, mais je sers tout de même à quelque chose. Je suis plutôt ronde ou ovale, je ne sais pas vraiment. Parfois j'ai chaud, parfois j'ai froid. Les gens m'aiment bien en général. Un jour viendra où on me remplacera car je serai trop fatiguée pour faire mon travail. On me déposera sûrement avec d'autres comme moi dans une boite de tri. Plus tard, peut-être, on me donnera une nouvelle vie.

Zéna, 4D

 

Je vis au bord et dans l’eau. Je vis comme un dauphin qui s’écrase sur la plage. Je fais brûler les pieds au bord de l’eau, je m’envole dans les yeux. De là où je suis, je vois des verrues sous les pieds. Je fais mal quand je suis chaud. Je suis plus ou moins vieux. Un jour viendra où je m’envolerai...

Thomas F 4C

Je vis dans une grande chambre au mur blanc et au parquet doré éclairé  par le soleil. De là où je suis je vois un bureau collé au mur blanc, une vue sur un espace vert, un lit superposé et plein de livres posés sur une étagère. Je sers  à faire apprendre aux gens tous les pays du monde et je peux même tourner sur moi même. Je suis rond et j'ai plein de couleurs sur moi. Un jour viendra où je serai peut-être vendu dans un vide grenier ou peut-être que plus personne ne voudra de moi et je serai à la déchetterie.

Quentin P 4D

Je vis aujourd'hui sur le bord de la mer à l'ombre d'une pierre ovale.

De là où je suis, je vois le liquide transparent s'éloigner petit à petit comme la nuit tombe et fait apparaître ses astres lumineux. l n'y a plus personne dans l'obscurité, je suis tranquille.

Je ne bouge jamais, sauf quand le vent vient me déplacer. Je roule, puis je m'arrête et j'attends encore.

Je suis fin, pas plus d'un millimètre. Je suis comme une personne dans la foule, écrasée par mes camarades ou par autre chose. Je peux aussi être vu comme signe de sécheresse.

Un jour viendra où le liquide m'emportera, où je pourrais me déplacer tellement facilement que je me croirai vivant ou libre. Ou alors qu'un sabot m'engloutisse sur son passage et que je découvre un nouveau paysage et que je n'en ressorte plus !.

Lénaïg P,  4D

Je vis dans une boite de taille moyenne, posé sur une étagère. Je suis accompagné de plusieurs jouets qui m'entourent, je suis souvent placé dans la salle de jeux.De là où je suis, je vois la lumière éteinte, et les fenêtres fermées. J’attends qu'une main vienne m'ouvrir pour ensuite me construire.

Je suis constitué de plusieurs pièces, de plusieurs formes, sur ces pièces il y a des morceaux d'images qui servent à en former une grande. Un jour viendra où on se lassera de me construire et où on me vendra à une nouvelle famille.

Éloïse, 4D

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15 décembre 2018 6 15 /12 /décembre /2018 20:32

C'est décidé, elle capitule, la liicorne ! Passe encore que le petit chien ait décoré tous

les cactus ou que le panda ait renoncé au sommeil pour l'amour d'un horrible kebab aux lardons ! Ce qu'elle ne pouvait plus supporter c'était ce trou dans le carrelage ! Impossible dans ces conditions de transformer cette salle en vélodrôme ! Il faudrait tout détruire pour en reconstruire un nouveau. Mais où trouver l'argent ? De désespoir, elle se retira dans son logis et se mit à prier avec ferveur ses pénates et ses lares !

JBicrel

***

Par une belle matinée de printemps, je décidai de sortir mon chien au vélodrome. Soudain un panda chevauchant une licorne, armé d’un kebab magique rempli de lard et de lardons surgit pour nous combattre. À leur vue, mon chien prit peur et s’enfuit me laissant seul face à ce panda déterminé à me détruire. Là, étaient donc les limites de l’amour que mon chien me portait ? Voyant leur toute-puissance, j’aurais pu capituler mais en mettant mes mains dans les poches je sentis quelque chose. J’avais conservé d’une précédente sortie, trois petits bouts de carrelage  trouvés sur le sol. N’ayant à disposition que cela pour me défendre, je décidai de les lancer : deux dans les yeux de la licorne et le dernier au milieu du front du Panda. Surpris par mon attaque, ils tombèrent tous les deux dans un énorme cactus.

À cette vision, je ris si fort que je ne vis pas le trou derrière moi et je perdis l’équilibre. C’est ainsi que ma chute m’extirpa de mon sommeil et me refit penser à cette drôle d’aventure.

Arzhel, 4D

Depuis la nuit des temps, les petits pandas mangeurs de cactus font la guerre aux licornes à tête de chien mais voyant leur perte les petits pandas mangeurs de cactus viennent voir leurs ennemies et leur disent : « Eh ! mes sœurs, venez, on arrête la guerre, on va au vélodrome, on enchaine sur un p'tit "L'amour est dans le pré", ensuite on va se manger un petit kebab au lard et lardons ! » Perplexes, les licornes réfléchissent puis finalement déclinent la proposition bien que leurs ennemis aient capitulé puis elles détruisent toutes les troupes de petits pandas mangeurs de cactus en faisant des trous avec leurs cornes. Ensuite toutes les licornes tombant de sommeil sont allées dormir sur le carrelage tout neuf de Jacky le chef des licornes.

Tristan 4D

Bonjour ! Je m’appelle Raphael et je vais vous raconter une  histoire drôlement bizarre .C‘était un soir il était 22h environ j’étais dans un sommeil profond quand soudain j’entendis le vélodrome rugir. Eh oui, il fallait s’y faire, chaque fois qu’il y avait un match de l’olympique de Marseille dans son stade, je n’arrivais pas à dormir tout simplement car j’habitais à cent mètres du stade .Le lendemain matin, je pris mon petit-déjeuner quand soudain je glissai sur le carrelage et cassai ma tasse de café que je n’avais malheureusement pas encore bu. Bref, le meilleur reste à venir. J’étais écrivain et j’étais en train d’écrire mon livre qui s’intitulait « Lard vs lardon ». Il était l’heure d’aller manger maintenant. Je sortis en ville me prendre un bon petit kebab mais sur le chemin, tout ne se passa pas comme prévu…Je tombai dans un trou qui était situé en plein milieu du trottoir. J’atterris  dans les égouts. Là , je vis une licorne, un panda et un chien .Je n’en croyais mes yeux . Visiblement eux non plus. J’aperçus vite que le panda et la licorne étaient amoureux ; soudain, ils m’attaquèrent  à coup de cactus !!! Je décidai de remonter à la surface, j’étais choqué ! Je me mis même à pleurer. Comme prévu j’arrivai au kebab mais plus surprenant encore le chien, la licorne et le panda m’attendaient patiemment sur la terrasse du kebab .Quand ils me virent, ils me poursuivirent comme la première fois, puis le panda me rattrapa, il voulut me dire quelque chose. Il me dit soudain réveille toi ! C’était en fait un cauchemar ma mère me réveilla pour me dire que j’étais en retard pour aller au collège. Je voulus la contredire, lui dire que je n’avais pas entendu mon réveil, mais face à sa colère, je capitulai. Ma mère m’emmena en voiture, car j’avais logiquement raté mon car. Soudain, une licorne tomba du ciel et détruisit le capot de la voiture. Etait-ce mon imagination qui me jouait encore des tours ?

A vous de juger…

Raphaël, 4D

"Il était une fois un jeune homme de 26 ans qui avait un petit chien. Un jour, il décida d'aller courir au vélodrome avec son chien. Quelques minutes plus tard, il aperçut un trou immense bordé de cactus. Son chien était en arrêt près de ce trou, il alla voir de plus près. Et là, surprise ! il découvrit une licorne et un panda. Il n'avait pas le cœur à les abandonner, ils étaient trop attachants, ces animaux et ils étaient amoureux. Il capitula et fit venir les animaux chez lui dans sa demeure.

Ensuite il partit au restaurant "Le kebab de Momo" pour se changer les idées. Dans ce restaurant le carrelage du sol était rose et les murs étaient verts. Un tel décor n'était pas à détruire, c’était de l’art !

Plus tard, il rentra chez lui et plongea rapidement dans un profond sommeil. En se réveillant, il se dit : "Quel drôle de rêve ! "

Christophe, 4D

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13 décembre 2018 4 13 /12 /décembre /2018 20:30

 Jean-Christophe Tixier est venu rencontrer la classe le mardi 13 novembre 2018 dans le cadre de l’étude en français de son roman La Traversée qui a suivi l’étude de « la question des migrants dans la presse » et s’inscrit dans le cadre d’un EPI Français-histoire-géographie.  

Jean-Christophe Tixier est écrivain professionnel depuis ses 38 ans c'est-à-dire depuis quinze ans. Il écrit pour la jeunesse et pour les adultes. En ce moment il travaille sur une bande dessinée. Son livre favori est Voyage au centre de la Terre de Jules Verne qui est son écrivain préféré.

A l’école, il n’aimait pas beaucoup les rédactions. Il a commencé à écrire pour sa famille lorsqu’il était jeune, notamment un récit sur l’histoire de sa grand-mère. Ce récit avait remporté un tel succès qu’il a déclenché son envie d’être écrivain. Ce récit a pour titre « Rosalie », nom de la voiture de cette époque. Il raconte la migration de sa grand-mère avec ses enfants lors de l’invasion de la France par l’Allemagne. « C’était aussi une affaire de migrants », explique-t-il.

Il estime que le métier d’écrivain n’est pas difficile. Il n'a jamais souffert du syndrome de la page blanche. Il faut être curieux pour « emplir ses réservoirs » de connaissances diverses afin de nourrir son imagination. Il faut aussi « se poser beaucoup de questions » et se donner du temps pour évoquer mentalement les personnages et l’histoire.

Jean-Christophe Tixier écrit dès qu’il a des idées, sur sa tablette. Ses stratégies pour écrire des récits sont de prendre le point de vue des personnages et d'attiser la curiosité du lecteur dès le premier chapitre, par exemple en commençant par la fin.

Quand un livre est fini, il l'envoie à quelqu'un qui le lit et dit ce qu'il en pense. S’il est jugé intéressant, il part à l’éditeur qui propose des modifications ou des corrections. Enfin il est envoyé à l'imprimerie et est vendu au lecteur si la présentation choisie par l’éditeur donne envie de le lire.

En ce qui concerne le roman La Traversée, son but était de sensibiliser  les  personnes  de  notre  âge à la situation des migrants. Il a  mis  deux  ans  en tout à  écrire  ce livre entre la recherche des idées qui a été longue, les deux mois d’écriture puis les ajustements avec l’éditeur. Ce roman a  été  publié en  2017. Il ne craint  pas  que  la  fin  de  son  livre  déçoive  les  lecteurs. Il l’a choisie car  il ne  voulait  pas  que  cette fin  soit  comme  celles des contes  de  fées  car  les traversées de migrants ne  se  terminent  jamais  parfaitement . Pour écrire ce roman, il ne s’est pas inspiré directement de personnes réelles. Ce n’est que plus tard, après la publication, qu’il est allé à Calais.

 En effet, il a fait un voyage à Calais après avoir écrit son roman. Calais est le plus grand camp de migrants de France. Ils veulent aller en Angleterre car là-bas on peut travailler sans  avoir de papiers ce qui n’est pas possible en France. Or les migrants n’ont pas de papiers car ils ne peuvent pas se présenter dans une administration de leur pays pour en demander : ce serait le signe qu’ils veulent s’enfuir, ils seraient arrêtés.

Il a rencontré beaucoup de migrants à Calais, il a parlé avec eux. Certains lui ont montré les traces des tortures subies au cours de leur migration. Des passeurs torturent les migrants pour obtenir de l’argent de leur famille. Il a rencontré des Érythréens qui fuient le régime de dictature qui les réduit en esclavage en les obligeant à faire un service militaire à durée indéterminée.  D’autres migrants fuient la misère, le manque de perspectives, ils veulent une vie meilleure où les enfants peuvent aller à l’école, les malades peuvent être soignés... Pour qu’il y ait des écoles, des hôpitaux ou des routes, il faut des impôts et un État assez organisé et assez riche pour cela. Entre un avenir zéro dans leur pays et une chance même très réduite d’avoir une vie meilleure, ils choisissent la chance réduite. A Calais, il y a avait des barbelés, on les a complétés par des lames de rasoir mais cela ne les arrête pas car c’est encore mieux qu’un avenir zéro. A son départ de Calais, certains lui ont dit qu’avec lui, ils ont eu l’impression de redevenir des humains.

A la fin de la séance, JC Tixier nous a proposé un atelier d’écriture sans papier et sans crayon : il nous a fait évoquer une scène dans la cour enneigée de l’école. Ensuite quelques-uns ont raconté et il a nous a montré qu’à ce moment-là il s’agit de chercher les mots justes : l’enfant ne met pas ses bras sur ses yeux, il met plutôt ses mains sur ses yeux…

Cette rencontre a duré deux heures, à peine le temps pour les dédicaces. Elle a été très riche. 

Notes des 4e D numérisées par Marie, Arthur et Quentin P

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Les Romains utilisaient ce joli nom de  libellulus pour désigner les petits cahiers, les livrets, les  opuscules.

Gageons que ce libellulus des temps modernes en sera un digne successeur. Il présente en tous cas au moins deux avantages sur son ancêtre : il est amplement partageable et extensible !

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