Dans le « Le voile noir » Annie Duperray écrit : "Ce qui me fascine sur cette photo, m'émeut aux larmes, c'est la main de mon père sur ma jambe. La manière si tendre dont elle entoure mon genou, légère mais prête à parer toute chute. Et ma petite main à moi abandonnée sur son cou. Ces deux mains, l'une qui soutient et l'autre qui se repose sur lui.
Après la photo, il a dû resserrer son étreinte, m'amener à plier les genoux, j'ai dû me laisser aller contre lui, confiante, et il a dû me faire descendre du bateau en disant « hop là !», comme le font tous les pères en emportant leurs enfants dans les bras pour sauter un obstacle.
Nous avons dû gaiement rejoindre ma mère qui rangeait l'appareil photo et marcher tous les trois sur la plage. J'ai dû vivre cela, oui...
La photo me dit qu'il faisait beau, qu'il y avait du vent dans mes cheveux, que la lumière sur la côte normande devait être magnifique ce jour-là.
Et entre mes deux parents à moi, si naturellement à moi pour quelques temps encore, j'ai dû me plaindre des coquillages qui piquent les pieds, comme le font tous les enfants ignorants de leurs richesses."
à sa manière, ...
Ce qui me touche dans cette photo, c'est un parc d'attractions, tous les bons souvenirs qui remontent à la surface. Je me rappelle que c'était une journée ensoleillée pendant les vacances où il faisait très chaud. Je n'avais pas le droit de faire certaines attractions car j'étais trop petit. J'étais déçu.
Après la photo, nous sommes partis du parc d'attractions pour rentrer chez nous après une super journée mais épuisante.
La photo me dit qu'il faisait beau malgré quelques nuages. Tout le monde devait être content de cette journée car tout le monde souriait.
Et sans doute, j'ai dû faire ma crise au moment de partir car j'étais encore petit même si j'avais passé une super journée.
Téo.4 C