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16 mai 2015 6 16 /05 /mai /2015 20:33

Trois noms seulement ont la particularité d'être de genre masculin et de passer au féminin à la forme plurielle : délice, orgue et amour.

La contrainte : créer un haIku à partir de ces trois, sachant qu'un haïku est en princioe construit en trois vers inégaux (5/7/5) et fait allusion à une saison.

 

Un amour troublant
Du délice musical
Cet orgue magique !

Loana

 

Sous une délice bruine
On entend un son d'orgue
Qui chante notre amour.

Pauline

 

Ce délice d'amour
Est une sublime musique d'orgue.
Les fleurs vont éclore.

Justine

 

Amours éphémères

Subtil délice d'été

Orgues triomphales

JB

 

 

 

 

 

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7 mai 2015 4 07 /05 /mai /2015 20:30

Un poème fondu http://oulipo.net/fr/contraintes/poeme-fondu se compose par exemple d'un haïku dont tous les mots sont empruntés à un sonnet.

C'est ainsi qu' à partir de ce sonnet de Baudelaire, on peut créer de multiples haïkus

Bohémiens en Voyage

La tribu prophétique aux prunelles ardentes
Hier s'est mise en route, emportant ses petits
Sur son dos, ou livrant à leurs fiers appétits
Le trésor toujours prêt des mamelles pendantes.

Les hommes vont à pied sous leurs armes luisantes
Le long des chariots où les leurs sont blottis,
Promenant sur le ciel des yeux appesantis
Par le morne regret des chimères absentes.

Du fond de son réduit sablonneux, le grillon,
Les regardant passer, redouble sa chanson;
Cybèle, qui les aime, augmente ses verdures,

Fait couler le rocher et fleurir le désert
Devant ces voyageurs, pour lesquels est ouvert
L'empire familier des ténèbres futures.

Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal (1857)

 

Fleurir le rocher

Aux chimères prophétiques,

Les armes luisantes.

 

Prunelles luisantes

Regardant ces voyageurs

Fleurir le désert

....

5 syllabes/ 7 syllabes/ 5 syllabes et une allusion aux saisons, ce sont les règles du haïku.

À vous d'en proposer d'autres.

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27 avril 2015 1 27 /04 /avril /2015 22:00

La contrainte : Avec au moins six de ces trois fois six mots, écrire un texte de soixante mots, en prose ou en vers, poétique, autant que faire se peut. Mais attention ! toute fantaisie orthographique est à proscrire !

colère, filigrane, ciste, Rubicon, funambule, lune,

azuré, camus, exsangue, secret, étrange, acidulé

effleurer, arracher, franchir, arroser, contempler, songer

 

Sous le ciel azuré, je contemple ce très joli bassin méditerranéen. Le parfum des cistes qui bordent le littoral nous enchante.
Au crépuscule, je franchis ce très beau port côtier le Rubicon. la lune dessine dans les eaux claires de la rivière son reflet.
Une étrange émotion m'envahit et je reste là, à songer à l'extraordinaire beauté de ce paysage.

Loana

En 2008, un funambule du nom de Stéphane longeait le Rubicon en contemplant les nombreux cistes azurés. Les marguerites blanches manquaient d’eau, alors Stéphane décida de les arroser. En les aspergeant de l’eau du fleuve, il se demanda pourquoi la lune était un satellite terrestre car elle aurait aussi bien pu être une étoile ou une planète du système solaire.

Justine

 

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11 avril 2015 6 11 /04 /avril /2015 17:39

Contrainte : 200 mots, pas un de plus, en prose ou en vers, avec quatre mots imposés : glorifier, courtepointe, frénésie, cramoisi.

En ce temps-là, le roi Don Tacos vivait en Espagne, il était le plus connu de ce monde à cette époque, il avait trois filles. Agathe, l'ainée, était douée pour la musique, lorsqu'elle chantait des perles sortaient naturellement de sa bouche telle une diva d'opéra.
Victoria, la cadette, avait un don pour la danse, ses bras et ses jambes étaient en parfaite harmonie avec le reste de son corps. Des idées et des émotions faisaient vibrer les spectateurs qui étaient aussi ses admirateurs, ils l'admiraient.
Ces jeunes filles représentaient le peuple d'Espagne qui les glorifiait et les vénérait.
On leur offrait des objets de valeur, des couronnes de diamants, et bien d'autres présents encore.
Lise, la benjamine était la mal-aimée de la famille, c'était l'esclave de la maison. Elle créait des courtepointes doublées de coton ou de duvet, piquées ou brodées pour toute la Cour, elle était très malheureuse par cette injustice.
Pour le mariage d'Agathe, le roi invita tout le royaume, la fête battait son plein dans une frénésie incontrôlable. Les invités chantaient, dansaient, se goinfraient et consommaient énormément d'alcool, leur visage était cramoisi par la chaleur que dégageait leur corps.

Une festivité dont les invités se souviendront longtemps.

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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 19:30

Monsieur Jourdain, dans son hall d’entrée

Tenait en sa main des piécettes.

Maître Tailleur par l’argent envoûté

Lui tint à peu près ce dialecte :

« Hé ! Bonjour, cher Monsieur Jourdain

Que vous êtes joli, que vous me semblez beau !

Sans mentir si votre richesse

Se rapporte à votre beauté

Vous êtes le mannequin de tous les bourgeois. »

À ces mots, Monsieur Jourdain ne se sent pas de joie.

Et pour montrer ses belles pièces

Il ouvre une large main, laisse tomber sa bourse.

Le Tailleur s’en saisit et dit : « Mon bon Monsieur,

Apprenez que tout flatteur

Vit aux dépens de celui qui l’écoute :

Cette leçon vaut bien un pourboire sans doute. »

Monsieur Jourdain, honteux et confus,

Jura, mais un  peu tard qu’on ne l’y prendrait plus. »

Ronan, 4B

Monsieur Jourdain, dans sa salle à manger,

Tenait en sa main quelques pièces.

Maître tailleur, entré dans la pièce,

Lui tint à peu près ce langage:

«Hé! Bonjour, cher Monsieur Jourdain.

Que vous êtes joli! Que vous me semblez riche !

Sans mentir, si votre richesse

Se rapporte à votre aise

Vous êtes le coffre des hôtes de cette salle».

À ces mots le bourgeois ne se sent pas de joie;

Et pour montrer sa belle coiffe,

Il ouvre sa grande main, laisse tomber son bien.

Le tailleur s'en saisit, et dit:

«Mon bon Monsieur, apprenez que tout flatteur

Vit aux dépens de celui qui l'écoute:

Cette leçon vaut bien un pourboire, sans doute.»

Le bourgeois, honteux et confus,

Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus.»

,4B

 

«Monsieur Jourdain, dans sa salle à manger,

Tenait dans sa main de l'argent.

Maître Tailleur, par la brillance envoûté,

Lui tint à peu près ces paroles:

«Hé! Bonjour, Cher Monsieur Jourdain.

Que vous êtes joli!Que vous me semblez beau!

Sans mentir, si votre richesse

Se rapporte à votre caisse,

Vous êtes le Phénix des hôtes de cette salle».

À ces mots Monsieur Jourdain ne se sent pas de joie;

Et pour montrer sa richesse,

Il ouvre un large coffre, laisse tomber son or.

Maître Tailleur s'en saisit, et dit: "Mon bon Monsieur,

Apprenez que tout flatteur

Vit aux dépens de celui qui l'écoute:

Cette leçon vaut bien quelques pièces, sans doute".

Monsieur Jourdain, honteux et confus,

Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus».

Élodie

« Monsieur Jourdain dans sa salle à danser,

Tenait en main une belle bourse.

Maître Tailleur, à la vue de monnaie,

Lui tint à peu près ce langage

« Hé! Bonjour, Monsieur Jourdain

Que vous êtes jolis ! Que vous me semblez beau !

Sans mentir, si votre bonté

Se rapporte à votre beauté,

Vous êtes le Phénix des bourgeois français

À ces mots sa Grandeur ne se sent pas de joie ;

Et pour montrer tout ce qu’il a,

Il ouvre sa large paume, laisse tomber sa soie.

Le tailleur s’en saisit, et dit : « Mon bon Monsieur,

Apprenez que tout flatteur

Vit aux dépens de celui qui l’écoute :

Cette leçon vaut bien une bourse sans doute »

Le bourgeois, honteux et confus,

Jura mais un peu que l’on ne l’y prendrait plus.»

Justine, 4B

Monsieur Jourdain, dans sa salle à manger

Tenait en sa poche une belle bourse

Maître Tailleur, le regard attiré

Lui tint à peu près ce langage :

« Hé, bonjour cher Monsieur Jourdain

Que vous êtes joli ! Que vous me semblez beau!

Sans mentir, si votre beauté

Se rapporte à votre allure

Vous êtes le patron des hôtes de ce peuple

À ces mots le bourgeois ne se sent pas de joie ;

Et pour montrer sa belle tenue,

Il ouvre sa grande poche, laisse tomber sa bourse.

Le tailleur s'en saisit, et dit : « Mon bon monsieur,

Apprenez que tout flatteur

Vit aux dépens de celui qui l'écoute :

Cette leçon vaut bien une bourse, sans doute. »

Le Bourgeois, honteux et confus,

Jura, mais un peu tard, qu'on ne l'y prendrait plus »

        Mélanie, 4B     

   

« Monsieur  Jourdain, dans sa salle à manger,

Tenait dans sa main des billets.

Maître Tailleur par cette vue attiré,

Lui tint un peu près ce langage :

« Hé ! Bonjour cher monsieur Jourdain !

Que vous êtes joli ! Que vous me semblez beau !

Sans mentir, si votre richesse

Se rapporte à votre noblesse,

Vous êtes l’altesse des hôtes de ce royaume ».

À ces mots, Monsieur Jourdain ne se sent pas de joie ;

Et pour montrer sa fierté,

Il fait un bon, laisse tomber sa fortune.

Maitre Tailleur s’en saisit, et dit : « Mon bon Monsieur,

Apprenez que tout flatteur

Vit aux dépend de celui qui l’écoute :

Cette leçon vaut bien ces billets, sans doute ».

Monsieur Jourdain, honteux et confus,

Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus ».

 

                                                                                                                     Adeline 4B

 

D'après de Jean De la fontaine, Le Corbeau et le Renard.

et Molière, Le Bourgeois Gentilhomme, V, 2

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2 avril 2015 4 02 /04 /avril /2015 16:32

Monsieur Jourdain, dans sa belle demeure,

Tenait dans sa main de l’argent.

Le tailleur, par l’envie attiré,

Lui tint à peu près ce langage :

« Hé ! Bonjour, Monsieur Jourdain.

Que vous êtes joli ! Que vous me semblez beau !

Sans mentir, si votre voix

Se rapporte à vos jolis habits

Vous êtes le Phénix des hôtes de ces gens

À ces mots, Monsieur Jourdain ne se sent pas de joie :

Et pour montrer son beau costume,

Il ouvre sa grande main, laisse tomber son argent.

Le tailleur s’en saisit et dit : Mon beau monsieur, apprenez à tout flatteur

Vit aux dépens de celui qui l’écoute :

Cette leçon vaut bien un billet, sans doute »

Jourdain, honteux et confus,

Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus ».

Lauriane, 4D

 

Monsieur Jourdain, dans sa demeure,

Tenait dans sa main de l’argent.

Maître Tailleur, par l’envie attiré,

Lui tint à peu près ce langage :

« Hé ! Bien Bonjour, Monsieur Jourdain.

Que vous êtes joli ! Que vous me semblez beau !

Sans mentir, si votre élocution

Se rapporte à votre prestance,

Vous êtes le Phénix de ces nobliaux plein d’ambitions ».

À ces mots le Bourgeois ne se sent pas de joie ;

Et pour montrer sa belle aisance,

Il ouvre un large bras, d’où tombe son argent.

Maître Tailleur s’en saisit, et dit : « Mon bon Monsieur,

Apprenez que tout flatteur

Vit aux dépends de celui qui l’écoute :

Cette leçon vaut bien une paie, sans doute :

« Monsieur Jourdain, honteux et confus

Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus. »

Othilie, 4D

 

 Maitre Jourdain, dans sa belle maison,

Tenait en sa main une bourse.

Maitre Tailleur, à ce scintillement familier,

Lui tint à peu près ce langage :

« Hé ! Bonjour, le Monsieur Jourdain.

Que vous êtes joli ! Que vous me semblez beau !

Sans mentir, si votre voix

Se rapporte à votre chanson,

Vous êtes le roi des interprètes  de ce monde ».

À ces mots le bourgeois ne se sent pas de joie ;

Et pour montrer sa grande richesse,

Il ouvre son porte-monnaie,  laisse  tomber ses billets.

Le tailleur s’en saisit, et dit : « Mon beau Monsieur,

Apprenez que tout flatteur

Vit aux dépens de celui qui l’écoute :

Cette leçon vaut bien de l’argent, sans doute ».

Le bourgeois, honteux et confus,

Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus. 

Cathy, 4D

Monsieur Jourdain dans sa riche demeure,

Tenait en ses mains une bourse.

Le tailleur, non désintéressé,

Lui tint à peu près ce langage :

“ Hé ! Bien le bonjour, monseigneur.

Que vous êtes joli! Que vous me semblez beau !

Sans mentir, si votre carrure

Se rapporte à votre beauté,

Vous êtes le roi de ce vaste monde. “

À ces mots le bourgeois ne se sent pas de joie ;

Et pour montrer sa belle prestance,

Ouvre en grand ses bras, laissant tomber ses sous.

Le tailleur s’en saisit, et dit : “ Mon bon monsieur,

Apprenez que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute :

Cette leçon vaut bien quelques pièces, sans doute. “

Monsieur Jourdain, honteux et confus ;

Jura mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus. “

Marianne, 4D

« Monsieur Jourdain, sur ses talons perché,

 Tenait en sa poche une bourse.

 Maître Tailleur, par l’argent attiré,

 Lui tint à peu près ce langage :

 « Hé ! Bonjour, mon cher gentilhomme.

 Que vous êtes joli ! Que vous me semblez beau !

 Sans mentir, si votre sagesse

 Se rapporte à votre richesse,

 Vous êtes le génie des hôtes du pays. » 

 À ces mots le bourgeois ne se sent pas de joie ;

 Et pour montrer sa fortune,

 Il ouvre sa main et laisse tomber son bien.

 Le tailleur s’en saisit, et dit : « Mon bon Monsieur,

 Apprenez que tout flatteur

 Vit aux dépens de celui qui l’écoute :

 Cette leçon vaut bien quelques pièces, sans doute. »

 Le bourgeois, honteux et confus,

 Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus. »

 

 

Lise ,4D

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28 janvier 2015 3 28 /01 /janvier /2015 22:24

Article rédigé par : Lou-Anne S. et Victorine L. de la 4ème B

Nous avons fait une visite nocturne dans les entrailles d’Ouest-France.

Ouest-France, une fourmilière d'information dans toute l'Europe.

Le journal Ouest-France, réparti dans toute la Bretagne avec 53 éditions, dont 560 journalistes dans nos communes _mais avec seulement 3 filles dans toute l'entreprise à Chantepie ! _ est le 6ème sur le podium des meilleurs journaux de l'Europe avec 751225 exemplaires par jour pour le journal de la semaine et 256256 exemplaires pour le journal du dimanche. Créé en 1944, ce quotidien français connait un pic de popularité intense au fil des années et continue d'augmenter. On peut trouver le Ouest-France sur papier ou sur le numérique, où l'on peut mettre des vidéos et gaspiller moins de papier ! Le journal Ouest-France est à 0.95 centimes, c'est un prix très bas, pourtant, il consomme plus que cela rapporte. Grâce aux publicités (plus elles sont grosses et présentes dans le journal plus elles sont chères) le journal peut combler ses dépenses.

Le couloir des Unes regroupe toutes les Unes du journal Ouest-France qui ont marqué la France depuis 1944, on voit l'évolution du journal par l'apparition de la couleur dans les grand titres, le changement du style et du design et on reconnait l'époque grâce à l'actualité. (Hitler, le téléthon etc.)

Les héros du journal

Sans eux, on ne pourrait pas lire le journal, voici alors quelques métiers importants évoqués, lors de la visite :

- les rédacteurs, chacun a une classe particulière, humour, insolite, divers, quotidiens, scandale ou drame. Ils rédigent leurs textes dans des salles spéciales qui absorbent le bruit !

- les correspondants locaux, eux aussi écrivent des articles tout en vivant et en s'informant sur la commune où ils résident permettant ainsi au Ouest-France d'être partout, même dans des pays parfois étrangers !

- les journalistes permanenciers, ce sont encore des journalistes mais ceux-là travaillent la nuit, à l'affut des moindres nouvelles qui pourraient tomber et qu'il faudrait placer dans le journal à la dernière minute.

- le service de coordination, il gère le temps lorsque le journal est en train d'être imprimé, toutes les minutes il prend un journal qui vient d'être tiré et vérifie si l'encre ne coule pas, traque les pages trop humides ou collées etc.

- le livreur, un des métiers les plus importants et les plus stressants car Ouest-France s'engage à livrer son journal avant 7:30, il faut donc bien respecter les horaires !

Couleur, papier impression et explications !

La couleur : Si vous regardez bien, les couleurs ainsi que les dessins de votre journal ne sont que des petits points ! Pourquoi ? Il passent très bien lors de l'impression, ils gaspillent moins d'encre et sont plus faciles et rapides à utiliser. Cette"pixelisation" est parfois colorée, pour cela on utilise 4 couleurs principalement : le magenta, le cyan, le jaune et le noir. C'est en superposant ces couleurs que l'on en obtient d'autres avec des nuances et des tons plus au moins prononcés qui nous donnent toutes les couleurs !

Impression : La machine avec tous ses rouleaux est appelée la rotative. Géante d'une largeur de 40m et d’une hauteur de 12m, cette machine imposante de 400 tonnes fait un sacré bruit ! Mais bon pour 1000 journaux sortis à la minute ça vaut le coup ! L'ancienne était en plomb, imprimait moins et en noir et blanc. Le papier journal se trouve dans des bobines toutes rangées dans une froide cave munie d'alarmes anti-incendie. Si l'on déroule ces bobines, elles peuvent atteindre 16 km ! Placées dans un moulin (qui a la forme d'un trèfle) elles déroulent leur papier. Ensuite le papier passe dans un cylindre contre pression et dans le cylindre porte caoutchouc. Les textes ainsi que les images sont imprimés sur le papier grâce à des plaques en aluminium bleu, chauffées et durcies à 120°C (puis au laser) disposées sur un rouleau. Les parties de la plaque où il y a de l'écriture ou des images sont dîtes hydrophiles elles attirent l'encre lorsqu'elles sont reportées sur le papier. Le reste de la plaque, où il n'y a ni dessin ni articles est dit hydrophobe, il chasse l'eau qui se retrouve donc sur le papier du journal et c'est pour cela que le journal est humide quand il sort. On utilise ainsi 4000 plaques Offset par nuit mais elles ne coûtent que 1 euro 50 et sont recyclables. Avant elles étaient en plomb et faisaient 17 kg ! L'encre, la couleur et l'eau arrivent ensuite sur le papier et sur les plaques grâce à des rouleaux mouilleurs et encreurs. Ensuite les pages se placent les unes sur les autres et sont pliées par une machine et le journal tout frais n'a plus qu'à sortir sur un tapis roulant.

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28 janvier 2015 3 28 /01 /janvier /2015 22:19

Ce lundi 26 janvier, avec toute la classe de 4e B, je suis allée visiter l’usine Ouest France de Chantepie grâce au projet « classe presse » que nous menons depuis le début de décembre 2014. Mme Boulbin, Mme Pennors ainsi que M. Huiban nous ont accompagnés du départ de Quintin à 20 heures jusqu’au retour à 1h 30 le lendemain.

À Chantepie, nous avons été accueillis par un guide. Sachez, nous a-t-il dit, que l’Ouest France est le 1er quotidien régional français et qu’il est le 6ème quotidien européen par sa diffusion. Il comprend 53 éditions.

Nous avons commencé la visite par les différents services : la salle de rédaction, le service des sports… Au plafond nous avons pu voir que des alvéoles absorbent les bruits divers, d’ordinateurs par exemple. Puis nous nous sommes dirigés vers la salle de préparation des plaques offset qui sont ensuite fixées sur les rouleaux des rotatives lors de l’impression. Ces plaques cyan, magenta, jaune et noirs sont imprimées au laser dans une pièce aux éclairages jaunes conçus pour ne pas les abimer. Les zones de couleurs de ces plaques en aluminium sont hydrophobes et attirent l’encre qui est déposée point par point sur le papier. Deux plaques offset nous ont été offertes et sont exposées en bonne place dans notre classe.

100 tonnes de papier sont écoulées chaque soir, une bobine peut peser une tonne, une demi-tonne ou un quart de tonne.

Nous avons terminé la visite pas la salle des rotatives, où trônent 5 rotatives de 15 mètres de haut sur 45 mètres de long. Elles impriment et plient 60 000 journaux par heure chacune ! Les journaux sont vérifiés toutes les minutes. Le journal doit être finalisé pour 21h00 afin de lancer l’impression de l’édition la plus éloignée de Rennes à 22h30 car Ouest France promet la livraison des quotidiens avant 7h15. On commence donc par imprimer l’édition de Bayeux/Caen, puis celle de Brest et on termine par l’édition de Rennes.

Ce soir-là, nous avons tous reçus en avant-première le journal de l’édition Bayeux /Caen dont la Une était dédiée au 70e anniversaire d’Auschwitz. Le lendemain, La Une du quotidien de St Brieuc avait sa Une dédiée au crash d’un avion militaire lors d’un exercice multinational en Espagne : un fait assez rare pour le signaler.

Margaux 4B

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4 janvier 2015 7 04 /01 /janvier /2015 11:25

J’étais en pleine campagne anglaise dans un orphelinat, on m’appelait Lisa, J’étais un enfant comme les autres, petite fille blonde aux yeux bleus. L’orphelinat dans lequel j’étais depuis mes deux ans était délabré ; il tombait en ruine de plus en plus. Les escaliers en bois moisissaient au fur et à mesure que le temps passait. Les salles étaient éclairées à la bougie. J’avais découvert une poupée dans le grenier que j’appelais Skyppi elle était habillée d’une robe vert foncé ornée de deux petites roses. Je jouais souvent avec ma poupée, elle était devenue ma meilleure amie. Soudain, un matin, les surveillants affolés nous demandèrent si nous avions vu Paul, un ami de l’orphelinat. Personne ne l’avait vu. Toute la journée , les recherches restèrent vaines . Il avait disparu.

Cette nuit-là, je fis un cauchemar terrible qui me réveilla brusquement. Je décidai d’aller boire un verre d’eau pour me rafraichir. Lorsque soudain, je sentis une présence, je me retournai et je vis une petite fille habillée d’une robe vert foncé qui ressemblait beaucoup à ma poupée Skyppi. C’était impossible. Sur sa robe, il y avait deux roses. Je croyais rêver ou plutôt j’étais en plein cauchemar.

Mais, ce que je vis après, était beaucoup plus horrible. La petite fille portait un enfant et se dirigeait vers la porte de la cave. Je supposais que c’était Paul. Terrifiée à l’idée de ne plus revoir Paul, je la suivis. La petite fille y déposait Paul et refermait soigneusement la porte. Je courus à toute vitesse vers ma chambre. Lorsque je me retournai pour voir où se trouvait ma poupée, je découvris le visage de Skyppi ! Je clignai plusieurs fois des yeux, me pinçai la peau mais rien à faire, j’étais bien dans la vie réelle. Subitement, Skyppi avait disparu !

Ensuite, je décidai d’aller délivrer Paul dans la cave, mais au moment d’ouvrir la porte, celle-ci se coinça. J’essayai de forcer mais ça ne s’ouvrit pas. Je pris donc la décision d’aller me coucher en espérant qu’en me réveillant que cela ne serait que des illusions. Mais en rentrant dans la chambre, je vis ma poupée sur mon oreiller. J’étais si furieuse que je pris des ciseaux et je coupai ses bras et ses jambes. Hélas, je découvris avec étonnement qu’il ne restait plus qu’une rose de la robe entre mes mains. Je me rappelai que sur la porte de la cave il y avait un moulage en forme de rose. Je descendis à la cave et posai la rose dans le moulage. À ma grande surprise, la porte s’ouvrit et je vis Paul dans le coin de la cave. Vite, je le fis sortir de ce sombre réduit et nous allâmes enfin nous coucher.

Au petit matin, je me réveillai en sursaut dans mon lit entouré d’orphelins. Paul mon ami, jouait avec Woopy le chien de l’orphelinat que tout le monde adorait.

Mes doigts perçurent la présence quelques choses sous les draps, je pris l’objet : C’était la rose ! …

Cathy 4D Janvier 2015

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23 décembre 2014 2 23 /12 /décembre /2014 22:49

Ce jour-là, je me rendais paisiblement à la faculté de droit. Sur mon chemin, les voitures étaient nombreuses. Je révisais en marchant pour mon examen final car, comme à mon habitude, je ne révise qu’au dernier moment. J’étais tellement concentrée que je frôlais des gens et je traversais sans regarder.

À un moment, je percutai un individu hors du commun ; il avait un style et un gabarit qui m’intrigua. Je lui bafouillai des excuses, puis je n’y fis plus attention.

Dix minutes plus tard, j’étais devant l’université. J’y étais pour la énième fois en retard. En cours, je parcourus les rangs du regard et au 4ème rang je crus reconnaître l’individu que j’avais rencontré le matin même. Il commença à me dévisager. J’essayai de l’ignorer, je tentai de le mépriser mais cela n’était guère facile pour moi. Il me fixait de plus en plus avec ses grands yeux noirs. Il tenta même de se rapprocher de moi. Tellement l’effroi m’envahissait, je dus demander à sortir de cours. Cela m’angoissa au plus haut point. Ce n’est qu’à l’intercours que j’arrivai à l’oublier un peu.

Au cours suivant, qui avait lieu dans le tribunal situé à côté de l’établissement, nous devions poursuivre notre travail par groupe. Notre activité consistait à défendre un accusé. Nous décidâmes alors de chercher chacun de son côté sur quelle affaire pourrait porter notre intervention. Un peu plus tard, j’étais en train de défendre une personne comme tout le monde mais je le vis, là, debout, une main à la hanche, penché. Il était accusé de fixation sur une jeune demoiselle de mon âge. Au fur et à mesure de la préparation de sa défense, je commençais à le découvrir, il ne m’avait pas encore tout dit. Il apparut qu’il avait déjà commis des délits d’agressions sexuelles, ces actes n’avaient pas été punis car la victime avait retiré sa plainte pour une raison inconnue. Je décidai de ne pas finir l’instruction le jour même car il me restait encore quelques éléments de l’enquête à découvrir et une peur croissante et diffuse m’envahissait.

Le lendemain, j’allai rejoindre mon client au parloir, il m’apprit que c’était lui qui avait bel et bien agressé une étudiante. Il l’avait forcée à supprimer sa plainte à la police, la victime lui avait obéi car elle avait peur de lui. Quelques semaines après, l’affaire du monstre sordide avait redémarré. Le monstre avait été condamné à une peine de trois ans d’emprisonnement ferme.

À un moment, il me rappela que je l’avais percuté quelques jours auparavant ; Il me fit cette remarque pour me dire que tout le monde pouvait faire des erreurs, mais aussi pour me faire ingurgiter plus facilement ce qu’il allait m’apprendre. Il voulait me dire que lors de la délibération du juge, il s’était énervé. Je commençais à me demander qu’est qu’il avait fait, le stress m’empara. Il avait pris la juge par ses pieds pour ensuite la frapper contre les murs. Il avait voulu détruire son avocate. Elle avait tenté de se défendre mais sa violence l’en avait empêchée.

Abasourdie, je quittai précipitamment le tribunal abandonnant le monstre à ses gardiens. Je déambulais dans les rues comme une somnambule, la fièvre me brulait les joues. Je percutai brutalement un petit homme rond au crâne dégarni. Il s’écria :

« Mademoiselle R…, je suis bien aise de vous rencontrer. Cela fait trois semaines qu’on ne vous voit plus, ni à l’université, ni au tribunal ! Vos chances d’obtenir votre diplôme de fin d’études seront bientôt compromises. Ressaisissez-vous ! »

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