Version pathétique, invention d’Adrien
Thetis : Ô mon cher fils Achille, voilà Ulysse qui arrive mais il ne faut surtout pas qu’il t’emmène avec lui dans cette guerre. Va vite te cacher dans la cave !
Ulysse : Bonjour, Thetis, je viens chercher Achille. Nous partons demain à l’aube, Troie nous attend.
Thetis (Les larmes aux yeux) : Non, Ulysse, ne l’enlevez pas ! Que ferais-je sans lui ? Je ne pourrais retenir mes sanglots le sachant en train de se battre. Quand la guerre sera finie, il ne me restera que son corps à inonder de larmes, et encore, si vous réussissez à le ramener….
Version comique, invention de Baptiste
Achille fut un héros de la guerre de Troyes, qui ne dura pas trois mais dix ans. Fils de Pelée, qui devait peler quand brûlait le soleil, roi de Phtihie en Thessalie, pays où le thé était Sali et fils de Thétis, une néréide au nez raide. Sa mère un jour l’a lancé dans le Styx, il a fait un plongeon et trois roulades pour que son corps devienne invulnérable. Son talon, par lequel le tenait Thétis, ne fut pas trempé dans le fleuve alors il resta mortel et fut élevé par Chiron.
Version épique par Apolline
Achille, héros tout-puissant de la mythologie grecque, pris de haine, de douleur et de rage, décide de reprendre ses armes et de provoquer en duel le Troyen Hector afin de venger la mort de Patrocle. Or Zeus prend parti, Hector meurt. Achille à son tour, meurt brutalement mais douloureusement, victime de la flèche fatale de Paris. Tel un héros, Achille est honoré. Comme un dieu tout-puissant, beau, valeureux, Achille le Magnifique incarne l’idéal « moral du parfait chevalier homérique » Dans les mémoires, il reste à tout jamais le Grand Achille.
Version tragique par Odoneila
Achille (d’une voix tremblante) :
Ô ciel, mon destin était donc scellé entre vos mains glacées.
Grâce ! Quelle douleur dans mon talon, d’une flèche transpercé !
Quand j’y pense, ma violence est décuplée !
Mon père, ma mère, mes confrères, mon peuple, ne m’oubliez pas !
La Mort déjà approche à grands pas,
Je ne pourrai rien pour l’arrêter.
Pâris d’une flèche a pu m’anéantir
Mais dans les mémoires, je resterai le grand Achille.
Pour l’heure, je ternis seul et longuement, ma douleur est atroce.
Je suis tel un arbre auquel on arrache ses écorces.
Quand la mort daigne mon conquérir,
Pourquoi est-ce si dur de mourir ?
Ma victoire ne fut qu’éphémère, oh, je meurs !
Version lyrique par Odoneila
Oh, que la gloire est belle, elle m’émerveille !
Oh ! que le succès est grand, je suis le gagnant.
Fini le temps morne à l’amère saveur d’oseille
Aujourd’hui, oh oui, c’est moi le plus séduisant !
Mon cœur est plein de douceur, de douce saveur,
Je sens monter en moi des milliers de palpitations.
Mais comment arrêter cette excitation ?
Je devrais peut-être m’en aller ailleurs.
Ai-je perdu la raison ? Que m’arrive-t-il donc ?
Je ne saurais vous expliquer mes sensations
Tout en moi se bouscule tant mon cœur est joyeux.
Mon esprit est joyeux, mon visage est heureux.
Comment pourrais-je expliquer l’inexplicable ?
Mieux vaut ne rien expliquer, gardons ce soupçon
De mystère et de subtilité pour rester remarquable
Tel, là-haut dans l’Olympe, le divin Apollon.
Rappel de la consigne de départ
Voici le résumé de l’histoire de quelques héros de l’Iliade d’Homère.
Achille est un héros légendaire de la guerre de Troie, fils de Pélée, roi de Phthie en Thessalie, et de Thétis, une Néréide (nymphe marine). Sa mère le plonge dans le Styx, l'un des fleuves des Enfers, pour que son corps devienne invulnérable ; son talon, par lequel le tient Thétis, n'est pas trempé dans le fleuve et reste celui d'un mortel. Il est éduqué par le centaure Chiron qui lui apprend les arts de la guerre, la musique et la médecine. Alors qu'il est encore adolescent, il choisit une vie courte, mais glorieuse, plutôt qu'une existence longue mais sans éclat.
Caché par sa mère, qui veut l'empêcher de participer à la guerre de Troie, à la cour du roi Lycomède, le jeune homme est découvert par Ulysse et rejoint, avec son ami Patrocle, l'expédition grecque.
Lors de la dixième année du conflit, une querelle avec Agamemnon le pousse à quitter le combat : c'est la « colère d'Achille » chantée par l'Iliade. Mais Hector, héros des Troyens, époux d’Andromaque et père d’Astyanax, a tué le grec Patrocle. Achille, héros des Grecs, fou de rage et de douleur, reprend les armes et provoque Hector en duel pour venger la mort de son meilleur ami. Zeus prend parti pour Achille et Hector est tué.
Achille trouve la mort peu après l'avoir tué, atteint à la cheville par une flèche de Pâris guidée par le dieu Apollon. Achille est honoré comme un héros, voire comme un dieu par le monde grec. Beau, valeureux, champion d'une morale orgueilleuse de l'honneur, il incarne « l'idéal moral du parfait chevalier homérique. »
(source : wikipedia, article Achille consulté le 8 octobre 2013)
À partir de ce résumé, réécrivez trois fois un moment de cette histoire au choix en recourant à trois registres parmi les cinq registres vus en cours. N'hésitez pas à faire d'autres propositions en commentaire.