Il fait bon d’écouter les fabliaux.
Cette histoire débute dans la campagne dans la petite ville de Nartes. Un meunier demanda à un vilain de lui apporter du grain à moudre et le vilain lui répondit « Oui da, ma fille vous en apportera. »
Plus tard dans la journée le fils du meunier vit un âne et une jeune fille qui arrivaient.
« Père, dit le fils, il y a une fille et un âne qui arrivent ! »
Le fils alla ouvrir la porte et fut émerveillé par la beauté de la fille du vilain. Celle-ci lui dit qu’elle était là pour apporter le grain à moudre. Le fils du meunier ne pouvant pas sortir un mot compréhensible eut le réflexe de donner quelques sous et de repartir avec le grain. Une fois le fils parti, la jeune fille partit à son tour .
Arriva l’heure du souper. A ce moment là, le fils demanda à son père comment il fallait s’y prendre pour séduire la fille du meunier .Son père lui répondit /
« Tu dois lui déclarer ta flamme.
_ Entendu ! dès demain j’irai la lui déclarer » .
Écoutez comment il s’y prit. En début d’après midi il décida d’y aller. Sur le chemin il repensa à son père qui lui disait qu’il n’était pas prêt. Mais le garçon disait dans sa tête « Peu me chaut, je ne peux plus attendre ! ».
Arrivé à la maison du vilain, il vit la jeune fille, alluma sa torche et lui courut après , il la poursuivit pendant cinq minutes jusqu'à ce qu’il réalisa que le sens de déclarer sa flamme était figuré ! Il eut quelques peines à le faire admettre à la belle !
Cette aventure vous prouve une fois de plus qu’il faut bien se faire comprendre, que ce soit au sens propre ou au sens figuré.
Matthieu 5C janvier 2013
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