="fr"> fabliau du meunier et de la fille du vilain - Libellulus
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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 22:50

 Il fait bon d’écouter les fabliaux.

Cette histoire débute dans la campagne dans la petite ville de Nartes. Un meunier demanda à un vilain de lui apporter du grain à moudre et le vilain lui répondit « Oui da, ma fille vous en apportera. »

Plus tard dans la journée le fils du meunier vit un âne et une jeune fille qui arrivaient.

« Père,  dit le fils, il y a une  fille et un âne qui arrivent ! »

Le fils alla ouvrir la porte et fut émerveillé par la beauté de la fille du vilain. Celle-ci lui dit qu’elle était là pour apporter le grain à moudre. Le fils du meunier ne  pouvant pas sortir un mot compréhensible eut le réflexe de donner quelques sous et de repartir avec le grain. Une fois le fils parti, la jeune fille partit à son tour .

Arriva l’heure du souper. A ce moment là, le fils demanda à son père comment il fallait s’y prendre pour séduire la fille du meunier .Son père lui répondit /

« Tu dois lui déclarer ta flamme.

_ Entendu ! dès demain j’irai la lui déclarer » .

 

Écoutez comment il s’y prit. En début d’après midi il décida d’y aller. Sur le chemin il repensa à son père qui lui disait qu’il n’était pas prêt. Mais le garçon disait dans sa tête  « Peu me chaut, je ne peux plus attendre ! ».

Arrivé à la maison du vilain, il vit la jeune fille, alluma sa torche et lui courut après , il la poursuivit pendant cinq minutes jusqu'à ce qu’il réalisa que le sens de déclarer sa flamme était figuré ! Il eut quelques peines à le faire admettre à la belle !

Cette aventure vous prouve une fois de plus qu’il faut bien se faire comprendre, que ce soit au sens propre ou au sens figuré.

Matthieu 5C janvier 2013

 

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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 22:34

Écoutez l’histoire qui est arrivée à un jeune meunier et bien d’autres personnages !...

La fille du vilain était en chemin pour donner du grain à moudre au meunier, quand tout à coup, elle trébucha sur une pierre, le grain était tombé par terre. Or, le meunier était juste à côté du chemin où la jeune fille était tombée. Il accourut  au secours de cette dernière.

Le meunier s’inquiéta, la releva et lui demanda si elle n’avait rien de cassé.

La jeune fille lui répondit qu’elle n’avait mal nulle part. Le jeune homme sourit et l’emmena dans le moulin. Son père avait vu et entendu toute la scène. La jeune fille vit un joli âne et alla le caresser.

Le père du jeune homme proposa à son fils de ramener la jeune fille avec l’âne mais celle-ci répondit négativement à cette proposition. Le garçon, qui était séduit par cette jeune fille, fut surpris de ce refus. Tandis que la demoiselle était repartie voir l’âne, le père du meunier en profita pour donner quelques conseils à son fils.

« Tu dois la surprendre, elle est riche ! C’est la fille du vilain ! Tu dois juste la surprendre, brisons-là. »

Ce que fit tout de suite son fils.

Il alla voir la demoiselle, il était derrière elle, puis, tout d’un coup, on entendit un bruit sourd. Le père accourut.

« Qu’est ce que tu as fait ? Elle s’est évanouie !

-       Je l’ai surprise en lui criant dessus, à présent, brisons-là.

Après réflexion, il ajouta : Comment vais-je faire ?

-              Mais non ! Que tu es sot ! Pour la surprendre, il suffisait de l’embrasser ! Et « brisons-là » veut dire que c’est tout !

-       Oh non ! Qu’ai-je fait ? Je vais avoir tout le monde sur le dos, maintenant ! »

Et c’est ce qui est arrivé ! Il fallut ensuite attendre bien des années pour voir le mariage du meunier avec la fille du vilain !

Cette aventure nous montre une fois de plus qu’il ne faut pas tout prendre au sens propre !

Camille, 5C, janvier 2013

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18 janvier 2013 5 18 /01 /janvier /2013 22:17

 Oyez, oyez, gentes dames et messires. Je vais vous raconter l’histoire d’une jeune fille bien séduisante qui travaillait chez ses parents à la ferme. C’était l’été, il faisait beau et chaud, enfin le temps idéal pour moissonner le blé. La mère arrachait les épis, le père enlevait les grains, et la fille amenait les grains au moulin.

Un beau matin, toute joyeuse de se lever, elle alla chercher Léo son âne. Elle voulut atteler  Léo à la remorque mais il refusa de la laisser faire. Il sauta dans tous les sens et s’arrêta net. Enfin !

Le père remplit la remorque et Léa, la jeune fille, partit au moulin sur le dos de son âne. Arrivée là-bas elle commença à verser son grain sur le tas entamé quand soudain l’âne s’enfuit ! Le beau et jeune meunier le vit et courut le chercher. Il le rattrapa et la jeune fille rentra chez elle.

 Or, le soir la fille ne voulut pas manger, elle ne cessait de penser au meunier. Elle était amoureuse. Son père lui dit : « Que se passe-t-il ma fille ?

-  Je suis amoureuse du beau et jeune meunier. Je l’aime, je l’adore, je ne pense qu’à lui, je n’arriverai même pas à dormir ».

Au même moment du côté du meunier le jeune homme disait à son père :

« Dis papa tu connais la fille du vilain ? Elle se nomme Léa je crois.

- Oui, je l’ai déjà vue, répondit son père.

- Elle est si belle ! Hélas ! Je ne sais pas comment lui dire que je l’aime.

- Bah ! Lance-toi dévoile tes sentiment mets ton cœur à nu », lui dit son père.

Il voulait dire lance-toi, dis-lui tes sentiments, vous l’avez compris.

Le lendemain le fille repassait devant le moulin, le meunier la vit et se déshabilla. Quant-elle arriva, elle fut prise de honte, cria et partit. Le meunier se rhabilla promptement. Il rentra chez lui et fondit en larmes. Son père arriva et lui dit :

« Que se passe-t-il, mon fils ?

-      J’ai fait ce que tu m’as dit, je me suis mis à nu et … elle est partie en criant.

-      Ne me dis pas que tu t’es mis tout nu ! s’exclama le père abasourdi

-       Bah si pourquoi ?

-      Oh non ! »

Pour réparer sa faute, le père conseilla à son fils d’envoyer un poulet à la jeune fille mais il précisa : au sens figuré. Cette fois le meunier fit bien et depuis il est marié à la fille du vilain.

Prenez garde, gentes et dames et messires, un mot de travers et c’est le désastre. Il ne faut confondre sens figuré et sens propre sinon voila ce qui arrive.

Clémence 5C janvier 2013

 

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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 22:36

Oyez, oyez. Ecoutez attentivement messires et damoiselles. Voici une histoire qui, je pense devrai vous plaire. C’est l’histoire d’un vilain et de sa  fille, d’un meunier et de son fils.

Un matin, un vilain sortait de son grenier avec un gros sac de grain à moudre. Il manqua de tomber mais en voulant se rattraper, il se cassa la jambe.

Sa fille accourut et le soigna.

« Fille…

- Oui père ?

- Va donc porter au meunier ce sac de grain à moudre.

- Mais, père, si je ne suis point aidée, je trébucherai comme vous l’avez fait.

- Prends la charrette. Et profites-en pour te rendre au marché acheter des victuailles.

- Bien, père »

La jeune fille prit le gros sac de grain, le mit dans la charrette, attela les mules et se mit en route. Elle ne tarda pas à arriver au moulin.

     Elle frappa et comme personne ne vint lui ouvrir, elle poussa délicatement la porte et entra. Le meunier étant occupé à réparer une aile du moulin demanda à son fils de descendre accueillir la jeune fille qu’il avait vu arriver de loin.

Arrivé en bas, le jeune homme vit le gros sac de grain et retint une petite grimace : lui et son père avaient déjà beaucoup de travail en retard à cause de l’aile cassée. Et il vit la jeune fille qu’il trouva ma foi, fort à son goût. Il se demanda comment l’aborder mais, étant très timide, il n’osa pas le faire. Il se contenta de la saluer et de monter le sac. La jeune fille le remercia et repartit.

    Le père descendit et vit son fils qui était, je dois bien le dire, marri. Il s’assit à côté de lui :

« Qu’y a-t-il, fils ?

- La fille d’un vilain est passée et a apporté ce gros sac de grains.

- Parfait ! Maintenant que j’ai réparé l’aile, nous pourrons enfin nous remettre à travailler.

- Peu me chaut que l’on puisse à nouveau travailler ! J’aimerais revoir cette fille…

- Mon fils, écoute moi bien : Graisse-lui la patte, enlève-la de sa vie monotone.

- Oui, da. Je le ferai. »

     Le lendemain, le jeune homme arriva devant la maison du vilain, elle était  entourée d’une barrière. Il décida de sauter par-dessus et hop, aussitôt dit, aussitôt fait. Il frappa à la porte et la jeune fille vint lui ouvrir. Vite, il sortit le morceau de lard qu’il avait prit la veille, se mit à genoux et lui graissa les pieds. Elle lui cria d’aller au diable. Il ne se découragea pas pour autant, que Nenni ! Il la prit sur son dos et l’emmena à l’autre bout du village. Elle lui cria de la ramener chez elle.

Quand le jeune homme revint chez lui après avoir subi un camouflet, son père à qui il avait tout raconté lui expliqua qu’il aurait fallu qu’il la complimente, qu’il la fasse rire. Ils allèrent manger mais le jeune homme n’avait  pas faim malgré la bonne odeur de soupe  qui cuisait sur la cheminée.

 Le lendemain, il lui envoya un poulet pour s'excuser. Touchée, elle le pardonna et ils allèrent se promener dans le petit bois non loin de là. Le père de la jeune fille qui était adossé à la fenêtre et qui avait vu toute la scène sourit en se disant qu’il allait bientôt avoir des petits-enfants. 

Messires et demoiselles, vous constaterez par là qu'a celui qui aime, tout sourit.

Mathilde, 5C, janvier 2013 

 

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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 22:31

    Écoutez l’histoire qui est arrivée jadis à la campagne.

 

Dans la     commune de Sarazin vivait un jeune meunier qui avait comme animal de compagnie un âne. Il avait perdu sa mère très jeune, à 5 ans. Maintenant il avait 16 ans. Ils habitaient tout près d’une forêt.

Dans cette forêt vivaient un vilain et sa fille. Un jour celle-ci fut obligée d’aller porter du grain à moudre au meunier. Elle partit très tôt le matin pour arriver de bonne heure chez le meunier.

Arrivée devant le moulin elle demanda où elle pouvait trouver le jeune meunier. Le père lui dit qu’il était tout en haut du moulin. Elle dut monter toute les marches il y en avait exactement 100 ! Arrivée en haut du moulin, elle dit au jeune meunier qu’elle était venue lui apporter du grain à moudre. Il lui dit merci et il lui expliqua que c’était lui qui devait s’occuper du moulin car son père était gravement malade depuis la mort de sa mère. La discussion finie,  la jeune fille repartit chez elle.

Pendant ce temps le jeune meunier pensait beaucoup à elle et il se demandait comment il pourrait la séduire. Il partit donc demander conseil au sage de la commune.

Le vieil homme, sans hésiter,  lui conseilla d’envoyer un poulet à la demoiselle.

Le jeune meunier se pressa vite d’aller acheter un poulet et courut rejoindre la jeune fille qui était rentrée chez elle. Lorsqu’il arriva chez la jeune fille, il lui offrit promptement le poulet qu’il venait d’acheter chez un vieux fermier. Quand elle reçut le poulet, elle éclata de rire ! Le jeune meunier, très heureux d’avoir réussi à la faire rire grâce au conseil du vieux sage de la commune, rit avec elle.

      Quelques jours plus tard, il revint chez la jeune fille pour lui demander sa main et quelques temps plus tard, le mariage fut célébré.       Ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants.

 

         Alors retenez bien la morale : envoyez un poulet à votre bien-aimée, vous en serez récompensé.

                                               Bleuenn, 5C Janvier  2013

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17 janvier 2013 4 17 /01 /janvier /2013 19:23

Écoutez l’histoire qui est arrivée un jour au fils d’un meunier à la campagne.

Un meunier travaillait dur avec son fils depuis très tôt le matin. Ce jour-là, lorsque le meunier n’eut plus beaucoup de blé, il prévint son fils que la fille d’un vilain viendrait leur apporter du blé le lendemain matin. Cette nuit-là le jeune homme tant il se demandait qui était cette femme, ne put dormir la tête tranquille. Le matin arriva enfin,  le jeune attendait la demoiselle de pied ferme et avec impatience. Au loin, il vit une silhouette marchant auprès d’un âne qui avait un sac sur le dos. Elle s’approchait lentement, le jeune meunier ne pouvait détacher ses yeux de la gracieuse silhouette …

 

De loin le père qui regardait cette scène se dit « Ma foi, mon garçon est en train de tomber amoureux. »

 Un peu plus tard, le blé livré et la jeune fille partie, le fils lança à son père : « Je suis amoureux, donnez-moi des conseils. Que vais-je faire ?

_ Mmm…il faut que tu te lances dans cette aventure !», dit le père en riant.

Le fils, jeune étourdi ne réfléchit pas à son que son père disait, il s’empressa de l’appliquer. Écoutez ce qu’il fit :

 

Lorsque le jeune homme aperçut sa dulcinée avec son âne sur la place du village, il rencontra la jeune femme et se mit à se jeter à plusieurs reprises sur le sol, à ses pieds .La jeune fille s’esclaffa et partit raconter cette scène à son père. Il rit aux éclats avec elle.

Or, comme les deux pères étaient amis, l’un en parla à l’autre et tout fut expliqué. La jeune fille avait comprit ce qu’avait voulut lui dire le jeune homme, elle en avait ri aux éclats mais cette fois de bonheur. Alors, une histoire d’amour commença pour notre jeune meunier et notre gracieuse demoiselle.

Retenez donc, messires, qu’il faut toujours réfléchir avant d’agir.

                                                           Loïc, 5C, janvier 2013  

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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 16:08

Oyez , oyez, ouvrez grand vos oreilles ! Je vais vous conter une histoire.

 

C’était un jour de beau temps à la campagne près du château du roi. La fille d’un riche vilain apportait du grain à moudre au meunier. Celui-ci trouva cette damoiselle fort séduisante

Mais malheur à lui : il ne savait pas comment le lui dire.

« Brisons là ! je ne vais pas me cacher éternellement ! », se dit-il un jour.

Maintenant il faut que je vous révèle comment la suite va se passer.

Il alla voir son père. Après une longue explication du problème son père lui dit : « Bah laisse tomber, elle est trop riche pour toi ! Si tu veux vraiment la conquérir, pique-la au vif. Maintenant file ! Je n’ai pas que ça à  faire !»

Le fils dit : « D’accord ! J’y vais de ce pas ! »

 

Un peu plus tard le jeune homme, qui avait pris soin de se munir du fuseau de sa grand-mère,  trouva la jeune fille retournée et lui piqua le postérieur de la pointe du fuseau. D’autres on le sait se sont endormies pour cent pour la même raison !

« Aïe ça fait  mal ! », s’écria la fille du vilain.

Le meunier s’aperçut tout de suite de son erreur, il devint tout rouge si bien que, heureusement pour lui, la demoiselle fit preuve de clémence. C’est ainsi  que le fils du meunier eut pour femme la fille du riche vilain.

Moralité : il faut parfois éviter de chercher trop loin sous peine de s’attirer des ennuis.

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12 janvier 2013 6 12 /01 /janvier /2013 15:48

L'âne, le meunier et la fille du vilain                              

 

Venez, venez braves gens, venez écouter mon histoire. C’est l’histoire d’une fille qui avait un père riche, très riche. Un jour il envoya sa fille porter du grain à moudre chez le meunier. Une fois arrivée, elle rencontra le meunier qui la trouva très séduisante, mais il ne savait pas comment s’y prendre. Il demanda à son père comment faire pour gagner le cœur d’une fille. Son père lui dit : « Mon fils, il faut lui parler franchement, ne pas lui poser de lapin ni lui dire qu’elle a une tête d’âne.»

Le fils, qui n’avait pas très bien entendu à cause de la cuisson du rôti dans l’âtre, crut qu’il fallait poser un lapin près de la demoiselle et lui offrir un âne.

Le fils alla au village, louer un âne et un lapin. Quand il fur prêt, il alla voir la jeune fille et pour lui dire qu’il l’aimait, il lui offrit l’âne et lui posa délicatement le lapin sur sa tête. Vous comprendrez certainement la suite de l’histoire. La jeune fille lui administra une claque et s’écria : « Va au diable, crétin !

-Nenni, nenni, dit le meunier, je veux vous parler franchement..

-Il suffit ! je m’en vais ! Et reprends tes bêtes hideuses ! » répondit la jeune fille très fâchée.

Le fils était marri car il avait subi un camouflet. Il rentra chez lui en disant : « Papa, j’en ai assez de tes conseils je vais dans ma chambre. »

Le père ne comprit rien du tout. Alors il alla voir le riche vilain et lui expliqua ce qui s’était passé. Le vilain expliqua tout à sa fille, mais la fille ne voulut rien savoir, pour elle ce n’était qu’un crétin.

Le soir venu, le fils du meunier vient aux abords de la maison du vilain, sous la fenêtre de la chambre de la fille et lui chanta une chanson qu’il avait apprise en écoutant son père qui la chantait toujours à sa mère. La fille réveillée par la chanson regarda à sa fenêtre et vit le meunier lui déclarer sa flamme, la fille sortit de chez elle et cette fois, elle révéla au meunier qu’elle aussi l’aimait. Elle comprit enfin que le meunier avait mal interprété les conseils de son père. Elle embrassa le meunier très fort et plus tard ils eurent trois jolis moutons, un bel âne gris et quatre enfants et ils vécurent heureux.

Ce fabliau nous montre qu’il faut quoi qu’il arrive s’accrocher et ne jamais renoncer à quelque chose qu’on tient car on finit toujours par l’obtenir.

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 21:31

Écoutez l’histoire qui est arrivée jadis à la campagne, là où vivaient un jeune meunier et son père. Tous deux vivaient de leur moulin et ils aimaient ça. Point loin de chez eux, habitaient une jeune fille plutôt charmante et son père, un vilain. Celui-ci demanda à sa fille de se charger d’apporter du grain à moudre au meunier. Aussitôt dit, aussitôt fait, elle partit en direction du moulin avec son petit sac de grain qui n’était guère lourd, et hop !

Voilà qu’elle arrive devant le jeune meunier. Lui, la trouve très séduisante. Cette demoiselle lui dit : « Pourriez-vous moudre ce grain ? 

Oui da, avec plaisir ! 

Je reviendrai le chercher pendant les jours à venir. »

Après le passage de la jeune fille, le garçon se demanda comment il allait faire pour lui dire qu’il la trouvait très séduisante. Alors il alla voir son père, pour lui demander des conseils.       Son père lui dit : « Tu devrais lui en mettre plein les yeux.

Oh oui da, je vais faire ça »

Le jeune homme partit tout de suite voir la demoiselle. Il prit le sac de grain moulu qu’il avait emporté avec lui, et d’un coup il le jeta à la figure de la jeune fille. La demoiselle se mit à pleurer alors le meunier voulut la réconforter mais elle le gifla. Le jeune homme ne comprenait pas, il avait pourtant bien suivi les conseils de son père.

          Alors le jeune homme douta de son père, il crut qu’il lui avait menti. Alors il alla le voir et lui dit : « Pourquoi m’as-tu donné un si mauvais conseil ?

Quoi ?

Oui, pourquoi m’as-tu dit «  tu devrais lu en mettre plein les yeux ! » ?

Tu devrais lui en mettre plein les yeux, c'est-à-dire lui en mettre plein la vue : L'impressionner, pour la séduire !

Ah, je l’ai pris au premier degré moi, je lui ai jeté un sac de grain à la figure. »

Tous les deux partirent d'un fou rire puis le père s’excusa. Quand la jeune fille découvrit la méprise, elle rit aussi et pardonna de bon coeur.

             Ce fabliau vous le montre, Messeigneurs, Il vaut mieux dire les choses clairement, sans « tourner autour du pot » !

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11 janvier 2013 5 11 /01 /janvier /2013 21:23

«  Ecoutez l’histoire qui est arrivée jadis à la campagne, plus précisément encore, dans un petit village.

Clochette  (joli prénom) était la fille d’un vilain. Ils avaient un âne qu’ils adoraient énormément. Un matin comme à son habitude, Clochette allant donner du son à son âne, s’aperçut qu’elle n’en avait guère. Elle partit alors en chercher chez un meunier. Elle y rencontra un jeune homme qu’elle trouvait charmant ! Il devait avoir son âge. Elle lui demanda :

        « Pouvez vous me donner un peu de son pour mon âne ? »

Le jeune homme, s’empressa de le faire et devint aussitôt amoureux de la belle Clochette. Un vrai conte de fées !

Désemparé, le jeune homme alla demander conseil à son père pour savoir comment séduire celle qu’il aimait tant. Celui-ci lui dit :

       « Fais-lui tourner la tête, fais-la tomber sous ton charme ! »

Le fils du meunier était un naïf, malheureusement !

Le soir venu, il partit mettre son plus beau costume, il cueillit de belles fleurs, et courut à la maison de Clochette. Il sonna, tout content, et mit le bouquet de fleurs devant sa tête et Clochette ouvrit :

      « Oh ! Quel beau bouquet de fleurs ! »

Il lui donna le bouquet de fleurs, et sans hésitations, la fit tomber au sol et lui tourna la tête.

La jeune fille voulut s’enfuir en courant, mais soudain elle réalisa que ça pouvait être une belle façon de dire « Je t’aime ». Alors elle resta. Le beau jeune homme, fils de meunier, l’embrassa.

Cette histoire vous montre, une fois de plus, que le sens figuré et le sens propre, sont totalement différents et qu’ils ne sont à ne surtout pas confondre...

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