Monsieur Jourdain, dans sa belle demeure,
Tenait dans sa main de l’argent.
Le tailleur, par l’envie attiré,
Lui tint à peu près ce langage :
« Hé ! Bonjour, Monsieur Jourdain.
Que vous êtes joli ! Que vous me semblez beau !
Sans mentir, si votre voix
Se rapporte à vos jolis habits
Vous êtes le Phénix des hôtes de ces gens
À ces mots, Monsieur Jourdain ne se sent pas de joie :
Et pour montrer son beau costume,
Il ouvre sa grande main, laisse tomber son argent.
Le tailleur s’en saisit et dit : Mon beau monsieur, apprenez à tout flatteur
Vit aux dépens de celui qui l’écoute :
Cette leçon vaut bien un billet, sans doute »
Jourdain, honteux et confus,
Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus ».
Lauriane, 4D
Monsieur Jourdain, dans sa demeure,
Tenait dans sa main de l’argent.
Maître Tailleur, par l’envie attiré,
Lui tint à peu près ce langage :
« Hé ! Bien Bonjour, Monsieur Jourdain.
Que vous êtes joli ! Que vous me semblez beau !
Sans mentir, si votre élocution
Se rapporte à votre prestance,
Vous êtes le Phénix de ces nobliaux plein d’ambitions ».
À ces mots le Bourgeois ne se sent pas de joie ;
Et pour montrer sa belle aisance,
Il ouvre un large bras, d’où tombe son argent.
Maître Tailleur s’en saisit, et dit : « Mon bon Monsieur,
Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépends de celui qui l’écoute :
Cette leçon vaut bien une paie, sans doute :
« Monsieur Jourdain, honteux et confus
Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus. »
Othilie, 4D
Maitre Jourdain, dans sa belle maison,
Tenait en sa main une bourse.
Maitre Tailleur, à ce scintillement familier,
Lui tint à peu près ce langage :
« Hé ! Bonjour, le Monsieur Jourdain.
Que vous êtes joli ! Que vous me semblez beau !
Sans mentir, si votre voix
Se rapporte à votre chanson,
Vous êtes le roi des interprètes de ce monde ».
À ces mots le bourgeois ne se sent pas de joie ;
Et pour montrer sa grande richesse,
Il ouvre son porte-monnaie, laisse tomber ses billets.
Le tailleur s’en saisit, et dit : « Mon beau Monsieur,
Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens de celui qui l’écoute :
Cette leçon vaut bien de l’argent, sans doute ».
Le bourgeois, honteux et confus,
Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus.
Cathy, 4D
Monsieur Jourdain dans sa riche demeure,
Tenait en ses mains une bourse.
Le tailleur, non désintéressé,
Lui tint à peu près ce langage :
“ Hé ! Bien le bonjour, monseigneur.
Que vous êtes joli! Que vous me semblez beau !
Sans mentir, si votre carrure
Se rapporte à votre beauté,
Vous êtes le roi de ce vaste monde. “
À ces mots le bourgeois ne se sent pas de joie ;
Et pour montrer sa belle prestance,
Ouvre en grand ses bras, laissant tomber ses sous.
Le tailleur s’en saisit, et dit : “ Mon bon monsieur,
Apprenez que tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute :
Cette leçon vaut bien quelques pièces, sans doute. “
Monsieur Jourdain, honteux et confus ;
Jura mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus. “
Marianne, 4D
« Monsieur Jourdain, sur ses talons perché,
Tenait en sa poche une bourse.
Maître Tailleur, par l’argent attiré,
Lui tint à peu près ce langage :
« Hé ! Bonjour, mon cher gentilhomme.
Que vous êtes joli ! Que vous me semblez beau !
Sans mentir, si votre sagesse
Se rapporte à votre richesse,
Vous êtes le génie des hôtes du pays. »
À ces mots le bourgeois ne se sent pas de joie ;
Et pour montrer sa fortune,
Il ouvre sa main et laisse tomber son bien.
Le tailleur s’en saisit, et dit : « Mon bon Monsieur,
Apprenez que tout flatteur
Vit aux dépens de celui qui l’écoute :
Cette leçon vaut bien quelques pièces, sans doute. »
Le bourgeois, honteux et confus,
Jura, mais un peu tard, qu’on ne l’y prendrait plus. »
Lise ,4D