Le Mystère de la pendule ...
Cela faisait trois mois que j’avais quitté l’Alsace pour rejoindre mes amis en Haute-Loire. Parti à vélo, je devais m’arrêter tous les soirs afin de trouver un logis.
Un soir, une personne serviable accepta de me loger. Elle me fit entrer dans un manoir du 19è siècle. C’était l’heure du dîner, le mari et les trois enfants étaient installés autour d’une grande table ; une servante apporta les plats. Je m’installai en bout de table et la servante me proposa de la soupe. Puis vint l’heure de la prière ; toute la famille méditait :
« Notre Père, qui es aux cieux, que ton nom soit sanctifié, que ton règne vienne…. . »
Le temps de prières dura environ une heure.
Ensuite la servante me conduisit à ma chambre. Lorsque j’entrai dans la pièce, j’eus un battement de cœur ; cette chambre était immense et froide. Je me couchai vers 20h30. Ce que j’ignorais, c’était que cette grosse pendule au fond de la chambre ne cessait pas de carillonner toutes les heures. Je finis par m’endormir.
D’un seul coup au milieu de la nuit, la pendule s’arrêta de carillonner et une étrange silhouette en sortit. Elle se rapprochait de plus en plus de mon lit. J’eus une peur bleue et je me glissai sous ma couette. Cette silhouette me dit d’une voix étrange :
« Que fais-tu dans mon lit ?
Je répondis d’une voix tremblante :
- Je dors. »
Alors la silhouette souleva brutalement ma couette. Elle vit que je dormais, malgré cela elle jeta ma couette à terre. Mon corps se refroidissait, petit à petit, cela me réveillait. La silhouette avait disparu mais la porte de la pendule était ouverte et les aiguilles indiquaient trois du matin. À ma montre, pourtant, il était cinq heures …
Maël, 4A, avril 2013