Assise au fond de la classe, sur une chaise inconfortable, je m'ennuyais, moi, Elena Gilbert et avais hâte d'entendre sonner la cloche, annonçant ainsi et la fin du cours et le repas de midi.
Tout de suite après que la cloche eut sonné, je me précipitai au self, où m'attendaient mes deux meilleures amies, Marie Dubois, soi-disant « médium », et qui m'avait prédit une rencontre avec un jeune homme brun, grand et beau, et Laurène Grey, la plus réfléchie de notre trio d'amies.
Et c’est là que soudain, il arriva, le garçon de la prédiction. Et pas dans n'importe quelle voiture ! Une Ferrari, des plus belles et plus rapides (donc des plus chères). Or, c'est à partir de là aussi que des attaques de vampires avaient commencé dans la région. Évidemment je n'y croyais pas. En plus, tout le monde accusait Stefan car il était nouveau dans la ville ! Trop facile ! Je décidai d'aller voir Stefan.
Et là j'appris que lui et son frère Simon étaient au XII° siècle en Italie, amoureux de la même personne, Katherine qui était un vampire et qui les avait transformés au cours d'un combat à mort pour elle. Ensuite, ils avaient traversé les siècles jusqu'à ce jour-là. Il m’expliqua aussi que c'était Simon et non lui qui tuait des gens dans la région. Après l'avoir écouté, prise de panique, je m’enfuis en courant et j’allai raconter ça tout de suite à Marie et Laurène.
Elles comprirent tout de suite mon dégoût et ma peur, et pendant plusieurs jours ensuite, j'évitai Stefan. Mais il vint me parler et je finis par comprendre : ce n'était pas lui l'affreuse créature mais son frère. Alors il me fallut faire un choix : rester avec mes amis ou devenir une princesse des ténèbres ...
Tourmentée par de ce dilemme impossible, je pris le parti de me confier d’abord à mes parents. Ils écoutèrent mon récit de bout en bout, sans jamais manifester les signes d’impatience dont ils étaient coutumiers lorsque je leur parlais. À la fin de mon récit, ils décidèrent d’appeler notre médecin de famille et le soir même, je me retrouvai à l’hôpital pour surmenage scolaire. Pendant ce temps, je ne cessai de penser à mon Stefan.
Julie M, 4C, avril 2013