Je fais ce compte-rendu à la suite de la visite de la bibliothèque de St Brieuc le 17 avril 2013 avec pour guide un professionnel titulaire.
Cette bibliothèque est publique elle a été créée en 1806, elle contient plus de 100 000 documents et elle s’étale sur trois bâtiments.. Mais ce qui a fait l’objet de ma visite, ce n’est pas la partie accessible au public mais au contraire celles qui ne le sont pas., les archives.
Classées au patrimoine national, certaines archives s’avèrent de vraies mines d’or et d’information. Il y a parmi celles-ci des livres qui datent du XIIIe siècle et qui ont pour principal but de transmettre des nouvelles. Ces livres étaient auparavant détenus par des moines et des gens de la noblesse et ils étaient publiés en très peu d’exemplaires car seule une personne sur cent savait lire.
Les livres étaient en grande majorité reconnaissables à leurs matériaux de fabrication.
Les nobles fabriquaient leurs livres avec du cuivre et des enluminures en or car ce minéral ne s’oxyde pas. Les plus riches avaient la possibilité d’ajouter de la couleur provenant de pigments minéraux naturels. Le papier était fait à base de vieux chiffons recyclés.
Dans les classes moins fortunées, un papier de qualité médiocre en fibre naturelle était utilisé et c’est la raison pour laquelle il reste peu de ces livres aujourd’hui.
Les procédés de fabrication des livres ont évolué au XVe s lors de l’invention de l’imprimerie. De nouvelles techniques se sont alors développées :
1. Le texte était non plus manuscrit mais gravé sur le papier.
2. Il était décoré et illustré.
3. Lors de l’assemblage, les pages étaient associées sous forme de petits cahiers.
4. Les petits cahiers étaient assemblés par de grosses coutures et de la colle à base de blancs d’œufs et de feuilles d’érables renforçait le livre.
Émilie, 4C, avril 2013
Illustration : Le frontispice d’un des plus anciens incunables de la bibliothèque