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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 14:30

Je connais Pauline depuis les bancs de la maternelle. Et depuis je l’admire de plus en plus chaque jour. Elle est ma confidente, tous nos petits secrets sont échangés. Ce que j’aime le plus chez Pauline, ce sont ses éclats de rire qui font ressortir ses jolies petites pommettes égayant son doux visage. Je prends un agréable plaisir à toucher ses beaux cheveux bruns et ondulés. Et ne parlons pas des moments passés devant le miroir à se coiffer !
Chaque matin d’école, elle m’enlace de ses grands bras et là je sais que la journée sera belle.
Un seul regard de ses yeux bleu gris scintillants me suffit pour la comprendre.
A aucun moment son sourire ne s’efface quand je suis à ses côtés.
Voilà c’est ma Pauline tout simplement. Notre route est tracée et nos chemins ne se sépareront jamais, enfin je l’espère.

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 14:27

Elle a des cheveux bruns, avec la peau légèrement mate. Elle a de grands yeux marron foncé, toujours attentifs. Elle est mignonne, elle sourit tout le temps. Elle est plutôt petite. Ses cheveux sont coupés au carré. Quand elle court, ils virevoltent dans tous les sens. Elle est quasiment toujours de bonne humeur, mais pleure pour un rien. Elle est toujours active : elle court, elle saute, elle joue, elle chante, elle fait la cuisine…Tout ce qu’elle fait, elle le fait avec plaisir. Elle est timide mais jamais renfermée, elle est joyeuse, adore qu’on la regarde. Elle n’est jamais méchante, ne tape jamais. Elle nous fait rire, on ne peut jamais s’ennuyer avec elle. Elle écoute, regarde tout ce qu’il se passe autour d’elle. Elle est comme ça, ma cousine.

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 14:20

Mamie vient de temps en temps passer le week-end à la maison. Elle n’est ni très grosse, ni très grande ; c’est pour ça qu’elle porte toujours des talons. Elle ne sort jamais sans avoir vérifié sa tenue. Par contre, une fois, elle m’a bien fait rire : elle avait enfilé deux chaussures différentes.
Avec sa mise en pli impeccable, ses yeux pétillants, ses superbes lunettes, sa bouche en cœur et son élégance naturelle, elle me fait penser à une star de cinéma. Elle bouge tout le temps, comme ma sœur, jamais cinq minutes à table…et ça m’énerve. Elle est assez têtue mais très gentille. À chaque fois qu’elle vient à la maison, elle apporte un cadeau pour chacun. On est tous très contents. En plus quand on va dans les magasins, elle nous achète toujours tout ce que l’on veut. Ma mamie, c’est la plus gentille et je l’adore, avec ses qualités et ses défauts.

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11 janvier 2011 2 11 /01 /janvier /2011 14:13

Mon sosie

Il n’était pas très grand et avait du gel sur les cheveux, il portait un pull bleu ciel,  une chemise blanche sous son pull et aussi un jean bleu foncé et une veste noire. Il était assez "rigolo" et n’aimait pas beaucoup le sport. Il était assez nerveux mais pas très patient. Il n’avait que treize ans et allait à l’école de Jean XXIII en 4A, il était dans une classe calme et avait un voisin de classe qui s’appelait Tanguy.

Son nom est écrit en haut de cet article car l’auteur de ce texte, c'est lui !

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18 novembre 2010 4 18 /11 /novembre /2010 20:31

Ce petit fruit que l’on déguste avec plaisir,
Nous fait déjà saliver quand on voit sa jolie couleur rouge, rosée.
Quand on la glisse avec délice dans notre bouche,
Qui attend elle-même l’arrivée de ce goût fruité et rafraîchissant,
On sent son jus sucré et légèrement acide gicler sous la pression de notre mâchoire impatiente.


Le craquement de la framboise déjà nous fait envie quand on la cueille,
Avec une main aussi délicate que possible,
Car des ronces piquantes la protègent.


On aime caresser sa peau toute douce ;
Formée de fragiles bulles, avant de savourer le petit fruit.
Mais ne nous laissons pas séduire par son apparence,
Car si on se précipite,
On se pique rien qu’en effleurant,
Par mégarde, la cage d’épines qui entoure ce trésor.


Sa forme de cœur nous ferait penser au museau d’un chat.
La framboise, quand elle n’est pas mûre,
Est d’un vert pomme.
Tandis que si on la prend à point ;
Son ton rose foncé et appétissant nous tente de la cueillir.


Sa fragrance si fraîche et envoûtante,
Nous amène à la humer avec gourmandise,
Elle nous ferait tourner la tête.


Même si sa sœur la mûre, peut-être aussi goûteuse,
Elle ne remplacera jamais l’effet que produit sur nous la framboise.

 

framboise.jpg


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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 20:04

À six heures treize très exactement, ce vendredi-là les grands yeux bleus de Lucy Angkatell s’ouvrirent sur une nouvelle journée. Tout commença comme une journée normale, le réveil sonna bien à six heure treize, le petit déjeuner prêt à être dégusté était sur la table du salon, le sac sur le seuil de la porte pour une nouvelle journée d’école. Lucy Angkatell était la fille unique d’un père avocat et d’une mère coiffeuse, elle avait treize ans à cette époque. En fait tout débuta sur le chemin du collège, ce vendredi vraiment rasoir, où l’affichette de la boulangerie clama :

 Nouvelles friandises délicieuses et pas chères !

Lucy faisait partie des  adolescentes très gourmandes de son âge ; la boulangerie débordait de jeunes empressés d’en acheter en passant par là pour aller au collège. La jeune fille se résigna à attendre la fin de la journée pour faire l’achat de ces sucreries tant convoitées.

La pluie n’avait pas arrêté de tomber toute la journée, Lucy avait reçu une note en français,  pas très bonne. Comme prévu, elle passa à la boulangerie et acheta pour 10$ de bonbons. Sur le trottoir, elle s’offrit un de ces bonbons qu’elle prit le temps d’apprécier. Elle rentra chez elle, sa mère était déjà arrivée. Lucy ne  se sentit pas très bien, tout d’un coup, sa tête jouait du tambour, ses joues gonflaient et ….Lucy s’écroula sur le sol. Sa mère appela en vitesse le SAMU. Lucy se réveilla deux jours après sur un lit d’hôpital avec la télé allumée qui annonçait que de nombreux enfants étaient malades des mêmes symptômes que Lucy. Était-ce un virus, ou plutôt ces friandises pas chères de la boulangerie ? 

 

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 18:36

             C’est lundi et comme tous les lundis, je suis allée chez Mme Burlaud. Mme Burlaud était la meilleure copine de ma mère. Elle a une grande maison, on dirait un château.

Enfin, ce lundi-ci n’était pas comme les autres. Quand je suis rentrée de l’école, Mme Burlaud m’attendait devant sa maison. Je sentais qu’elle était triste. Pourtant ce n’était pas son genre : grande, musclée, elle était toujours souriante. Elle m’a glissé à l’oreille en m’entraînant vers chez elle :

« Viens avec moi, j’ai quelque chose à te dire.»

Je l’ai suivie. Les cinquante mètres qui séparaient le trottoir  et la porte de sa maison m’ont paru longs, longs, très longs. Toutes les idées me passaient par la tête .Elle a ouvert la porte. On a traversé la salle à manger, le salon, le couloir et on s’est assises dans la cuisine. Et là, elle a commencé à pleurer. Après de longues minutes,  elle s’est reprise et m’a dit :

« Ta mère est morte ce matin quand tu partais à l’école ».

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 18:34

Monsieur N n’avait pas été un criminel toute sa vie. Il avait mené une vie paisible jusqu’à ses dix huit ans, époque où son frère s’était fait assassiner par un gang qu’il avait essayé d’infiltrer  en vendant de la drogue.

Depuis le jour de cet assassinat, Monsieur N avait enchainé les vols. Il avait commencé par un sac, puis un vélo, puis un scooter, puis une voiture pour finir par un braquage dans une bijouterie. Après ces infractions il s’était fait respecter par la population des voyous et il avait à son tour créé un gang dans le secret espoir de retrouver ceux qui avaient tué son frère.

 

Douze ans avaient passé. Monsieur N avait vieilli, il avait maintenant trente deux ans.

Les membres de son gang s’étaient dissipés à travers l’Amérique. Monsieur N s’était retrouvé seul dans sa quête des assassins de son frère. L’année précédente, il s’était mis sur une piste mais n’avait pas cherché à l’approfondir.

Cette fois ci, il était bien décidé, son indice était un hangar au 123, Downtown.

Il y était allé seul et avait retrouvé les assassins de son frère, il avait sorti une arme de son manteau et avait tiré. Trop tard ! Il s’était fait devancer par un membre du gang ennemi qui se trouvait dans son dos. Monsieur N s’était écroulé à terre et avait perdu connaissance. Il était touché à l’épaule. La police n’avait pas tardé à arriver, prévenue par un passant que les coups de feu avaient alerté. Tous les membres du  gang avaient disparu, les policiers avaient trouvé Monsieur N, seul, gisant sur le sol, en train de se vider de son sang. Toutes ces années de combat n’avaient servi à rien.

Pourtant, Monsieur N avait repris connaissance. Il s’était retrouvé sur un lit d’hôpital.

A sa droite un bouquet de fleurs et à sa gauche un ami d’enfance.

 

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 18:18

C’est lundi et comme tous les lundis, je suis allée chez Mme Burlaud.Pourtant ce lundi n’était pas pareil que les autres. Il pleuvait, dans la ville on pouvait sentir une odeur de graisse animale. Quand je suis arrivée devant la porte de Mme Burlaud, j’ai sonné, la porte s’est entrouverte et une petite voix  a demandé : « Mandy ? C’est toi ? ». Je lui ai répondu : « Oui c’est moi, tu peux ouvrir la porte maintenant ». J’ai entendu le bruit du verrou. La porte s’est ouverte. Mme Burlaud est apparue sur le seuil, souriante : « Je suis heureuse de te voir, ma belle, m’a-t-elle dit.

-- Moi aussi, je suis très contente de te voir, tu m’as manqué cette semaine, » ai-je répliqué.

Pourtant dès que j’ai posé les pieds dans sa maison, j’ai eu une étrange impression : les volets n’étaient pas ouverts, il n’y avait pas de lumière et son chat Mandibule ne venait pas me dire bonjour, comme il le fait à son habitude. J’ai posé la question à Mme Burlaud : « Pourquoi est-ce que Mandibule ne vient pas ? » J’avais à peine eu le temps de terminer ma phrase qu’elle s’est mise à pleurer. Surprise, je lui ai demandé d’une voix mal assurée : « Pourquoi pleures-tu ? » En sanglotant, elle a expliqué :   « Mandibule nous a quittés hier.

-- On ira en racheter un autre si tu veux, lui ai-je proposé pour la consoler, il faudrait que tu aies de la compagnie.

-- Oui, je veux bien mais il faudrait qu’il soit la copie conforme de ma Mandibule,  je ne suis pas prête pour l’instant à en racheter un autre, il faut que je me remette de sa mort.

-- On ira lundi prochain au magasin d’animaux, ai-je promis aussitôt avant de rajouter : Il faut que je te quitte mes parents vont m’attendre pour le diner. »

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10 novembre 2010 3 10 /11 /novembre /2010 17:00

Monsieur N n’avait pas  été un criminel toute sa vie. Avant ce monsieur  d’une quarantaine d’années était une personne gentille, calme et discrète. Il m’accueillait avec joie et bonne humeur tous les vendredis soirs après les cours. Le vrai nom de monsieur N était en réalité Jean-Claude Neperd.

Sa femme -- enfin si on peut le dire-- Roseline Neperd,  était une femme mesquine et elle essayait de dépouiller Monsieur N du peu d’argent qu’il avait. Monsieur N ne savait  pas quoi faire. Madame N refusait de divorcer et l’obligeait à l’héberger. Un jour Monsieur N avait perdu patience et il y avait eu une dispute entre Jean-Claude et Roseline. Jean-Claude, exaspéré, lui avait demandé pourquoi elle ne voulait pas divorcer.         

« J’ai besoin d’argent ! s’était exclamé Roselyne, et c’est toi qui paieras mes dettes !

_ Je devrais te chasser de chez moi, souffla Jean-Claude, hors de lui. 

_  Essaye un peu,  tu verras, hurla la mégère comme une furie.

_ Hors de chez moi ! cria Jean-Claude, vert de rage.

_ Jamais ! »

Jean-Claude avait pris le parti de s’éloigner tandis que sur ses lèvres mourait une parole lourde de menace : « D’accord mais tu verras. »

Le lendemain la police était là, je ne savais pas pourquoi .On entendait dans le quartier :

« Monsieur N est un assassin, il a tué sa femme et il a caché le corps.» J'étais parti vers chez Jean-Claude afin de le voir et j'avais vu Monsieur N sortir, des menottes aux poignets .Il plaidait son innocence mais tout l’accusait : la dispute du jour avant, la menace, la tache de sang dans la maison …Monsieur N était- il réellement un assassin ? Un homme si bon pouvait-il être si mauvais ? Le coupable voulait-il faire accuser monsieur N ?                                                                 

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Les Romains utilisaient ce joli nom de  libellulus pour désigner les petits cahiers, les livrets, les  opuscules.

Gageons que ce libellulus des temps modernes en sera un digne successeur. Il présente en tous cas au moins deux avantages sur son ancêtre : il est amplement partageable et extensible !

Le voici prêt pour accueillir, conserver, partager créations littéraires, expressions écrites de classe ou rédactions libres.

Du calame au stylet, de la plume d'oie au clavier, l'aventure de l'écriture ne demande qu'à se renouveler.

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