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16 juillet 2023 7 16 /07 /juillet /2023 10:17

Un sonnet mince n’est pas un sonnet monosyllabique. Il est en vers les plus courts possible. L’ordre des rimes y est transformé en ordre de mots-clés, comme dans la sextine ou la redonde.Voir Jacques Jouet, Petites boîtes, sonnets minces et autres rigueurs, La Bibliothèque oulipienne n°134, 2004.

Mignonne Rondes Bergère On cherche
Allons Gouttes Ô Aussi
Allons Gouttes Ô Aussi
Mignonne Rondes Bergère On cherche
       
Mignonne Rondes Bergères On cherche
Allons Gouttes Ô Aussi
Allons Gouttes Ô Aussi
Mignonne Rondes Bergère On cherche
       
Voir Innocentes Tour Eiffel Nous autres
Voir Innocentes Tour Eiffel Nous autres
Si Adieu Le Troupeau  Le grand
       
La rose Gouttes Des ponts  Secret
La rose Gouttes Des ponts  Secret
Si Adieu Le Troupeau  Le Grand

 

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15 juillet 2023 6 15 /07 /juillet /2023 18:57

Un À supposer… est un texte en prose (mais peut-être un poème en prose) composé d’une phrase unique très développée, initiée par la formule : « À supposer qu’on me demande ici de… » Pas de ponctuation forte au milieu de la phrase, qui laisserait entendre qu’il y a plusieurs phrases. Un À supposer… sérieux compte au moins 1 000 signes (200 mots).

 

À supposer qu’on me demande ici de défendre mon choix d’un livre, pour qu’il soit publié ou qu’il soit republié avec éventuellement des illustrations qui en feraient par exemple un roman graphique, je me trouverais confrontée à un choix très difficile, voire à un dilemme cornélien que très peu de mes amis ou de mes relations seraient capables de relever à tel point que ce choix nécessiterait sans doute des heures des jours, des semaines, des mois, des années même, car il reviendrait à écarter des dizaines d’autres possibles si bien que j’y réfléchirais longuement et tergiverserais beaucoup entre un roman qui fait rêver, qui tient en haleine et vous emporte tout en vous faisant réfléchir tel Cent ans de solitude de Gabriel Garcia Marquez ou alors Guerre et Paix de Léon Tolstoï à moins que ce ne soit Anna Karenine, mais pourquoi pas aussi A la recherche du temps perdu de ce cher Marcel Proust, ou encore les Mémoires d’Hadrien de Marguerite Yourcenar, ou bien La vie devant soi de Romain Gary, à moins que ce soit Belle de seigneur d’Albert Cohen, mais pas de raison de se cantonner aux romans quand il y a aussi Henry Michaux et La nuit remue ou Verlaine et ses Romances sans paroles sans oublier les inénarrables Cronopes et Fameux de Julio Cortazar et j’en passe, mais déjà, je m’en mords les doigts si bien que, oui, vraiment, je démissionne !

237 mots, 1364 caractères

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14 juillet 2023 5 14 /07 /juillet /2023 21:50

Liste de courses :
Anchois, bar, cabillaud, dix épinochettes, faux grenadier, hareng insensiblement jaspé, kakis laqués, melon, noix ou petites quetsches, raisins secs, tout une vasque, whisky, xérès, yaourts, zinnias.

Instant saisi :

Arnold ! Bonsoir ! Comment dire ? En fait, Gérald hurle ici : "Joli Kiwi ! lis ma nouvelle œuvre poétique qui rimaille surtout tes usages vérécondieux !

_Waou ! Xavier, zoome !

 

 

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12 juillet 2023 3 12 /07 /juillet /2023 20:45

mots à inclure : été-émeute- accident-  roses trémières-soleil -assurance-voyage -Italie- avion -persiennes -chaleur -dormir _partir -créer -se rafraîchir-

Partir

loin des émeutes, des accidents, des avions qui décollent dans un vrombissement d'enfer, de la chaleur insupportable de ce soleil d'été

Partir

en Italie, en Albanie, ou en Lituanie, se défraîchir dans la pénombre des persiennes closes qui filtrent le parfum léger des roses trémières

Partir

dans un voyage sans retour où l'assurance de créer du nouveau nous gardera éveillés jusqu'au matin, sans songer à dormir.

 

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8 mai 2023 1 08 /05 /mai /2023 12:56

La maison était à l’abandon jusqu’à ce qu’une collecte de l’association des amis de Colette réunisse assez d’argent pour la reconstituer ainsi que les jardins à l’identique. Des aides de l’État intervenues ensuite ont permis de refaire dans les règles de l’art de l’époque tapis, rideaux, tapisseries et de racheter meubles et objets que les villageois s’étaient empressés d’acquérir quand les Colette ont été ruinés. Des mécènes ont aussi apporté verres gravés aux initiales des Colette, assiettes, tapisseries et vitres soufflées à la main. Les Colette trop différents étaient mal aimés des villageois et quand Colette a publié ses livres où ils se reconnaissaient, ils l’ont carrément haïe ! C’est paradoxalement grâce à cela que plusieurs objets ont été retrouvés et ont pu reprendre leur place.

On peut désormais se promener dans la maison et les jardins comme si Sido ou Colette allait surgir. Seul regret : je suis passée trop tôt dans l'année. Il manquait les parfums des fleurs.

Voici donc la maison de Sido où Colette vécut sa jeunesse :

Entrons d'abord, de l'autre côté de la rue, dans le "jardin d'en face". Le premier mari de Sido avait en effet acheté le terrain pour éviter toute construction en vis à vis.

Dans ce jardin, trône la pivoine abritée par le haut mur de pierre qui sépare la maison du capitaine de celle de Sido.

Puis traversons la rue pour accéder à l'escalier boiteux qui mène à la maison : cet escalier a plus de marches d'un côté que de l'autre, car il suit la pente de la rue. Un corridor mène d'un côté au salon et à la salle à manger, de l'autre à la cuisine.  

Dans la cuisine, qui s'ouvre sur "le jardin d'en haut", une cuisinière de faïence bleue rappelle l'originale et, sur la table, le cadeau que Sido avait reçu lors de son mariage et qu'elle avait transmis à Colette lors du mariage de celle-ci avec Willy.

 

 

 
 
 
 
 
 
 
 
Un petit tour dans la salle à manger nous rappelle que la famille Colette vivait bourgeoisement avec jolie vaisselle, verres gravés à ses initiales, nappe brodée même si cette famille vivait à part, sans recevoir : autour de la table, les six chaises suffisent à occuper l'espace.

 

Dans le salon, le piano de la famille rappelle que Colette était aussi une excellente musicienne tandis que sur la table, comme jeté négligemment, il y a un instant, le chapeau de Sido côtoie une partie de dominos tout juste abandonnée ! Dans un coin, la somptueuse commode, dépense somptuaire du capitaine à Sido !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Du salon, nous arrivons à la chambre de Sido et du capitaine : sur la table de nuit trône la chocolatière de Sido : "Mais je verserai ma mince contribution au trésor des connaissances humaines, en mentionnant l’araignée que ma mère avait — comme disait papa — dans son plafond, cette même année qui fêta mon seizième printemps. Une belle araignée des jardins, ma foi, le ventre en gousse d’ail, barré d’une croix historiée. Elle dormait ou chassait le jour, sur sa toile tendue au plafond de la chambre à coucher. La nuit, vers trois heures, au moment où l’insomnie quotidienne rallumait la lampe, rouvrait le livre au chevet de ma mère, la grosse araignée s’éveillait aussi, prenait ses mesures d’arpenteur et quittait le plafond au bout d’un fil, droit au-dessus de la veilleuse à huile où tiédissait, toute la nuit, un bol de chocolat. Elle descendait, lente, balancée mollement comme une grosse perle, empoignait de ses huit pattes le bord de la tasse, se penchait tête première, et buvait jusqu’à satiété. Puis, elle remontait, lourde de chocolat crémeux, avec les haltes, les méditations qu’imposent un ventre trop chargé, et reprenait sa place au centre de son gréement de soie…" écrit Colette dans La maison de Claudine.

La chambre de Colette enfant jouxte celle de ses parents : Sido l'avait fait aménager spécialement pour toujours garder un œil sur sa petite Minet-Chérie.

« Sa moisson de hauts roseaux, fauchés chaque année, ne séchait jamais tout à fait avant qu'on la tressât grossièrement en tapis. Ma chambre d'adolescente n'avait pas, sur son froid carreau rouge, d'autre confort, d'autre parfum que cette natte de roseaux. Verte odeur paludéenne, fièvre des étangs admise à nos foyers comme une douce bête à l'haleine sauvage, je vous tiens embrassée encore, entre ma couche et ma joue, et vous respirez en même temps que moi. » Colette, Mes apprentissages.

Colette était impatiente de quitter cette petite chambre pour s'installer dans la chambre bleue, occupée par sa demi-sœur.

Mais pour finir le tour de la maison, impossible d'oublier, à l'étage, le bureau du capitaine, lieu où il s'enfermait des journées entières pour écrire alors qu'il avait démissionné de son poste de collecteur des impôts qui lui avait été confié en récompense de ses prouesses militaires.  Le capitaine achetait quantité de papier et outils d'écriture sans que Sido ne voie jamais le moindre résultat de ce labeur. Colette, enfant, lisait Balzac, assise sur le petit banc au coin du secrétaire et voyait le capitaine au travail. Pourtant, à son décès, le frère aîné de Colette ne put de trouver que des volumes aux pages blanches avec juste un titre en couverture et une page de dédicace à Sido !  

 

Ainsi s'achève le petit tour de la maison d'enfance de Colette.

Alors descendons jusqu'au hall et sortons pour découvrir le petit paradis de Sido, le jardin ou plus précisément “le jardin haut” pour les fleurs et les arbres puis “le jardin bas” où poussaient melons et pastèques, cultures bien exotiques dans cette région, mais adaptées aux goûts du capitaine venu de Toulon après sa carrière militaire.

 

 

 

«Sido aimait au jardin le rouge, le rose, les sanguines… »
 
Il faudra que j’y revienne quand les rosiers Cuisse de nymphe émue seront en fleurs !
 
Colette aimait les pensées noires. C'était à l'époque la mode des fleurs noires, pensées, tulipes ou roses.
 
 
À l'entrée du jardin du bas, la glycine continue à épouser le grand if jusqu'au surplomb de la rue !

A son sujet, Colette écrivait dans Pour un herbier en 1951 : "  « J’espère bien qu’elle est encore vivante, qu’elle le sera longtemps, cette despote au moins deux fois centenaire, florissante, incoercible, la glycine qui hors de mon jardin natal s’épanche au-dessus de la rue des Vignes »

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13 octobre 2020 2 13 /10 /octobre /2020 15:56

Toi, je t'aimais, je t'aimais, je t'aimais, je t'aimais. Toi et ta petite musique, ta mélodie, que dis-je ? ta symphonie ! J'aimais ta physionomie souple et sinueuse, tes articulations rondes ou élancées. Surtout j'aimais  tes intonations précises, tes folles connotations lorsque tu échappais aux litanies  pour épouser tes semblables et former images, métaphores et autres figures audacieuses.

Et puis de toi, j'ai tout aimé. J'ai aimé tes jeux, des calembours aux contrepèteries, tes allitérations évocatrices _ Pour qui sont ces serpents qui sifflent sur vos têtes ?"_ tes assonances  si langoureuses - "Les sanglots longs des violons de l'automne"_ J'ai aimé quand tu te faisais tout petit : Oh ! Ah ! Zut ! Chic ! Clac ! Boum ! et même quand tu t'enflais démesurément en anticonstitutionnellement.

J'ai détesté lorsque soudain ils t'ont rendu pauvre, triste, usé. Tu t'es réduit à chose, machin, truc ou encore à avoir, être, faire, dire. Tu t'es désarticulé en diérèses folles et synérèses improbables. Je n'ai pas du tout aimé lorsque tu t'es laissé entrainer en homéotéleutes absurdes : heure, demeure, beurre.  Surtout je n'ai pas aimé quand tu as failli perdre à la fois ton sens et ta musique.

Maintenant, quand j'y repense, je me dis que sans toi, moi je ne suis rien. Rien, même pas une suite de signes alignés sur une page, même pas une note dans une mélodie. Rien de rien.

Alors, reviens, même pauvre, triste et usé. Ensemble, on a encore tant de mondes à inventer.

 

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11 juillet 2020 6 11 /07 /juillet /2020 14:10

Toi je t'aimais, je t'aimais, je t'aimais. Toi et tes grandes ailes blanches étendues sur le bleu du ciel, tes ailes battant l'air avec indolence, ton corps fuselé à la manière de la carlingue d'un Concorde, ta petite tête tendue vers l'avenir, tes cris au loin, si haut dans le ciel... m'appelais-tu ? Me voyais-tu ? De si haut ? Tu tournoyais dans le ciel bleu comme ivre de liberté et tu criais de toutes tes forces, je t'écoutais et j’entendais LI BER TÉ LI BER TÉ LI BER TÉ. 

Et puis de toi, j'ai tout aimé, cette façon de frôler la terre et de brusquement regagner les nuages,  de faire des allers-retours au-dessus de ma tête, de te laisser entraîner dans les courants d'air en vols planés puis de foncer vers on ne sait quelle chimère  par de brusques accélérations, j'ai aimé la blancheur immaculée de tes plumes lavées par les pluies et les vagues, l'insolence de tes cris comme des rires d'enfants.

J'ai détesté ce jour où tu as soudain pris l'initiative de me saisir dans ton bec et de m'entraîner, moi qui n'avais jusque-là rien vu d'autre que ma petite motte de terre brune, vers l'azur éthéré ! je sentais l'air me frapper les oreilles avec une violence si inouïe que j'étais sur le point de m'évanouir surtout qu'en plus, il faut l'avouer, ton bec me pinçait terriblement ! Et pas possible d'en parler, tu ne pouvais pas ouvrir le bec et moi, j'avais comme un gros chat au fond de la gorge ! 

Maintenant quand j'y repense, je réalise que sans toi, jamais je n'aurais pu quitter ma petite motte de terre pour traverser l'azur. Je garde encore un souvenir ému de ce grand voyage dans ton bec. Un jour, j'espère, toi ou tes frères, l'un de vous me remarquera encore et me permettra de revivre ce vertigineux voyage.

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24 mars 2020 2 24 /03 /mars /2020 22:54

Luis Borgès présentait ainsi l'aleph

Je vis la mer populeuse, l’aube et le soir, , les foules d’Amérique, une toile d’araignée au centre d’une noire pyramide, un labyrinthe brisé (c’était Londres), je vis des yeux tout proches, interminables, qui s’observaient en moi comme dans un miroir, je vis tous les miroirs de la planète et aucun ne me refléta, je vis dans une arrière-cour de la rue Soler les mêmes dalles que j’avais vues il y avait trente ans dans le vestibule d’une maison à Fray Bentos, je vis des grappes, de la neige, du tabac, des filons de métal, de la vapeur d’eau, je vis de convexes déserts équatoriaux et chacun de leur grain de sable, je vis à Inverness une femme que je n’oublierai pas, je vis la violente chevelure, le corps altier, je vis un cancer à la poitrine, un cercle de terre desséchée là où auparavant il y avait eu un arbre,. (…)

A sa manière, construisons notre aleph

Je vis des oiseaux volés dans le ciel ensoleillé, une plaine remplie d’animaux sauvages de la savane. Je vis des enfants sourire et jouer sans en avoir quoi que ce soit à manger. Je vis la mer agitée, le flot des vagues se lever, les arbres bouger, les feuilles s’envoler, le feu se propager dans la maison brûlée. Je vis le bateau prendre le large au loin de l’océan. Je vis les nuages gris remplis de pluie. Je vis le soleil se lever à l’Aurore.

Aurore

Je vis le paysage, les champs à perte de vue, les petites maisons de campagne, des oiseaux qui n'arrêtaient pas de chanter. Je vis des arbres bouger avec le vent et se débarrasser de leurs feuilles. Je vis des tracteurs dans les champs.

Gwenn

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21 mars 2020 6 21 /03 /mars /2020 15:43

Dans Chroniques martiennes, Ray Bradbury écrit : 

CELUI QUI ATTEND

Je vis dans un puits. Je vis comme une fumée dans un puits, comme un souffle dans une gorge de pierre. Je ne bouge pas. Je ne fais rien, qu'attendre. Au dessus de ma tête, j'aperçois les froides étoiles de la nuit et les étoiles du matin _ et je vois le soleil. Parfois je chante de vieux chants de ce monde au temps de sa jeunesse. Comment dire ce que je suis, quand je l'ignore? J'attends, c'est tout. Je suis brume, clair de lune, et souvenir. Je suis triste et je suis vieux. Parfois je tombe vers le fond comme des gouttes de pluie. Alors des toiles d'araignée tressaillent à la surface de l'eau. J'attends dans le silence glacé. Un jour viendra où je n'attendrai plus.

à sa manière,

Je vis dans un garage mais je passe le plus clair de mon temps dehors sur les routes. Je vis comme un objet que tout le monde envie et souhaite.Autour de moi, je vois mes collègues. Elles sont comme moi. Elles se sont beaucoup améliorées depuis le temps que je les connais. Je procure beaucoup de bonheur aux conducteurs. Lorsque les gens m'entendent, ils se retournent tous derrière moi. Mon but est de bien rouler. Comment dire ce que je suis quand je l'ignore, je suis ancienne mais je dépasse les plus jeunes. Je suis noir mat avec des rayures blanches. J'ai beaucoup changé depuis ma création. On me voit souvent aux côtés de plusieurs personnes, spécialement au côté d'un homme chauve, musclé vêtu d'un débardeur blanc. Un jour viendra où on me reverra pour le 9e rallye puis on m'oubliera jusqu'au 10e.

Linsey, 4C

Je vis dans une classe. Je vois des tables, d'autres chaises, une horloge qui ne tourne plus depuis longtemps , un bureau sur lequel un sac est posé, un professeur. Il y a des élèves et pour l'occasion, deux professeurs. Je permets aux élèves de s'asseoir. Avec mes quatre pieds et ma structure en bois, je suis bien stable alors pour le moment, je suis utilisée mais quand je serais abîmée, dégradée ou plus toute jeune,  je serais jetée et peut-être brûlée ! 

Florent, 4C

Je vis dans un bâtiment, une maison, une école, je peux vivre dans toutes les sortes de bâtiments. Je vois des élèves qui travaillent, des médecins qui courent pour aller opérer, … Je m’ouvre pour laisser passer les gens mais je peux couper le feu. Je suis faite de plusieurs matériaux.Une perspective d’avenir positive serait que je devienne électrique mais je pourrais être détruite avant et définitivement inutile.

Gwen, 4C

 

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21 mars 2020 6 21 /03 /mars /2020 15:36

Dans le « Le voile noir »  Annie Duperray écrit : "Ce qui me fascine sur cette photo, m'émeut aux larmes, c'est la main de mon père sur ma jambe. La manière si tendre dont elle entoure mon genou, légère mais prête à parer toute chute. Et ma petite main à moi abandonnée sur son cou. Ces deux mains, l'une qui soutient et l'autre qui se repose sur lui.

Après la photo, il a dû resserrer son étreinte, m'amener à plier les genoux, j'ai dû me laisser aller contre lui, confiante, et il a dû me faire descendre du bateau en disant « hop là !», comme le font tous les pères en emportant leurs enfants dans les bras pour sauter un obstacle.

Nous avons dû gaiement rejoindre ma mère qui rangeait l'appareil photo et marcher tous les trois sur la plage. J'ai dû vivre cela, oui...

La photo me dit qu'il faisait beau, qu'il y avait du vent dans mes cheveux, que la lumière sur la côte normande devait être magnifique ce jour-là.

Et entre mes deux parents à moi, si naturellement à moi pour quelques temps encore, j'ai dû me plaindre des coquillages qui piquent les pieds, comme le font tous les enfants ignorants de leurs richesses."

 

à sa manière, ...

Ce qui me touche dans cette photo, c'est un parc d'attractions, tous les bons souvenirs qui remontent à la surface. Je me rappelle que c'était une journée ensoleillée pendant les vacances où il faisait très chaud. Je n'avais pas le droit de faire certaines attractions car j'étais trop petit. J'étais déçu.

Après la photo, nous sommes partis du parc d'attractions pour rentrer chez nous après une super journée mais épuisante.

La photo me dit qu'il faisait beau malgré quelques nuages. Tout le monde devait être content de cette journée car tout le monde souriait.

Et sans doute, j'ai dû faire ma crise au moment de partir car j'étais encore petit même si j'avais passé une super journée.

 Téo.4 C

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Les Romains utilisaient ce joli nom de  libellulus pour désigner les petits cahiers, les livrets, les  opuscules.

Gageons que ce libellulus des temps modernes en sera un digne successeur. Il présente en tous cas au moins deux avantages sur son ancêtre : il est amplement partageable et extensible !

Le voici prêt pour accueillir, conserver, partager créations littéraires, expressions écrites de classe ou rédactions libres.

Du calame au stylet, de la plume d'oie au clavier, l'aventure de l'écriture ne demande qu'à se renouveler.

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